Reconnaissance de Mme Aubert envers Mgr Guillibert (10 septembre 1922)
Contenu
Titre
Reconnaissance de Mme Aubert envers Mgr Guillibert (10 septembre 1922)
Description
Berthe Aubert exprime toute sa gratitude à l'égard de l'évêque de Fréjus pour ses prières et exprime sa confiance en la fécondité du Séminaire de la Castille d'après les propos de son fils défunt.
Créateur
Berthe Aubert de la Castille
Couverture spatiale
Sail-sous-Couzan (Loire)
Date
10 septembre 1922
Type
Lettre
contenu
Monseigneur,
Je ne veux pas tarder plus longtemps à vous remercier de votre bonne lettre. Je ne puis vous dire assez aussi Monseigneur combien je suis sensible à la promesse que vous me faites de ne jamais m'oublier dans vos prières à la Sainte Messe et vous en exprimer ma profonde reconnaissance. Vos prières, Monseigneur, doivent être bien agréables au Bon Dieu aussi j'ai la douce confiance qu'elles seront exaucées, et m'aideront à devenir digne d'aller bientôt rejoindre mes chers disparus. Je suis heureuse d'avoir pu enfin réaliser leurs saints désirs et maintenant ils vont être les protecteurs de votre Séminaire. Oui les vocations vont affluer et de la Castille redevenue la maison du Bon Dieu sortira des Saints.
Je comprends maintenant les paroles de mon regretté fils bien aimé, mon cher petit saint lorsqu'il me disait : "Vous verrez, Maman, que notre département du Var deviendra un département de foi et de piété".
C'est pour moi une grande consolation de penser que maintenant mes chers regrettés disparus auront la récompense de leur belle oeuvre accomplie et jusqu'à mon dernier jour, je demanderai au Sacré-Coeur de la bénir.
Veuillez recevoir, je vous prie Monseigneur, l'expression de mes respectueux sentiments.
Berthe Aubert de la Castille
Je ne veux pas tarder plus longtemps à vous remercier de votre bonne lettre. Je ne puis vous dire assez aussi Monseigneur combien je suis sensible à la promesse que vous me faites de ne jamais m'oublier dans vos prières à la Sainte Messe et vous en exprimer ma profonde reconnaissance. Vos prières, Monseigneur, doivent être bien agréables au Bon Dieu aussi j'ai la douce confiance qu'elles seront exaucées, et m'aideront à devenir digne d'aller bientôt rejoindre mes chers disparus. Je suis heureuse d'avoir pu enfin réaliser leurs saints désirs et maintenant ils vont être les protecteurs de votre Séminaire. Oui les vocations vont affluer et de la Castille redevenue la maison du Bon Dieu sortira des Saints.
Je comprends maintenant les paroles de mon regretté fils bien aimé, mon cher petit saint lorsqu'il me disait : "Vous verrez, Maman, que notre département du Var deviendra un département de foi et de piété".
C'est pour moi une grande consolation de penser que maintenant mes chers regrettés disparus auront la récompense de leur belle oeuvre accomplie et jusqu'à mon dernier jour, je demanderai au Sacré-Coeur de la bénir.
Veuillez recevoir, je vous prie Monseigneur, l'expression de mes respectueux sentiments.
Berthe Aubert de la Castille
Format
Feuillet papier - 4 pages
cote
FR AEC 83 / 3F
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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