Transfert du Séminaire envisagé (19 mai 1921)
Contenu
Titre
Transfert du Séminaire envisagé (19 mai 1921)
Description
Ouverture des Aubert à l'installation du Grand Séminaire à la Castille en cas de défection des Cisterciens
Créateur
Frédéric Aubert de la Castille
Couverture spatiale
Lyon, 34 quai Gailleton
Date
19 mai 1921
Type
Lettre
contenu
Monseigneur
Excusez-moi de n'avoir pas répondu plus tôt à votre si bonne lettre. Le Père Dom Chautard est venu nous voir et nous a dit qu'il nous répondrait dans quelques jours pour cette fondation, car malheureusement, comme vous nous le dites Monseigneur, les sujets lui manquent.
Ce que vous nous dites, Monseigneur, au sujet d'établir votre Grand Séminaire dans notre propriété comblerait nos désirs puisque notre regretté fils versait aussi sa bourse pour les vocations. Vous avez du voir, Monseigneur, que le château est vaste et pouvant loger un grand nombre de prêtres. Nous vous laisserions, Monseigneur, le château tout meublé, vous laissant en plus une bibliothèque de valeur ; mais nous serions obligés de garder tous les revenus de la propriété pendant notre vivant en ayant besoin pour vivre.
Nous sommes âgés, peu bien portants et brisés par notre chagrin, nous n'irons certainement pas loin.
A notre mort, le Séminaire héritera donc de toute la propriété et si c'était trop grand, il morcellerait les terres.
Nous allons faire une neuvaine afin que le Bon Dieu vous inspire, Monseigneur, pour savoir au plus tôt si notre fondation doit être pour le Séminaire.
Veuillez recevoir Monseigneur avec toute notre reconnaissance pour la peine que vous voulez bien prendre pour notre oeuvre, l'expression de nos respectueux sentiments.
Aubert de la Castille
34 quai Gailleton, Lyon
Excusez-moi de n'avoir pas répondu plus tôt à votre si bonne lettre. Le Père Dom Chautard est venu nous voir et nous a dit qu'il nous répondrait dans quelques jours pour cette fondation, car malheureusement, comme vous nous le dites Monseigneur, les sujets lui manquent.
Ce que vous nous dites, Monseigneur, au sujet d'établir votre Grand Séminaire dans notre propriété comblerait nos désirs puisque notre regretté fils versait aussi sa bourse pour les vocations. Vous avez du voir, Monseigneur, que le château est vaste et pouvant loger un grand nombre de prêtres. Nous vous laisserions, Monseigneur, le château tout meublé, vous laissant en plus une bibliothèque de valeur ; mais nous serions obligés de garder tous les revenus de la propriété pendant notre vivant en ayant besoin pour vivre.
Nous sommes âgés, peu bien portants et brisés par notre chagrin, nous n'irons certainement pas loin.
A notre mort, le Séminaire héritera donc de toute la propriété et si c'était trop grand, il morcellerait les terres.
Nous allons faire une neuvaine afin que le Bon Dieu vous inspire, Monseigneur, pour savoir au plus tôt si notre fondation doit être pour le Séminaire.
Veuillez recevoir Monseigneur avec toute notre reconnaissance pour la peine que vous voulez bien prendre pour notre oeuvre, l'expression de nos respectueux sentiments.
Aubert de la Castille
34 quai Gailleton, Lyon
Format
Feuillet papier - 3 pages
cote
FR AEC 83
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Convention morale à perpétuité entre les évêques de Fréjus et les Aubert | Manuscrit |