La Castille en déshérence (06 avril 1921 )
Contenu
Titre
La Castille en déshérence (06 avril 1921 )
Description
Lettre de Frédéric Aubert abandonnant La Castille à la volonté divine suite à la mort de son dernier enfant
Créateur
Frédéric Aubert
Couverture spatiale
Lyon, 34 quai Gailleton
Date
06 avril 1921
Type
Lettre
contenu
Monseigneur,
Nous venons d'avoir le plus grand malheur qui puisse nous arriver, le Bon Dieu vient de nous enlever notre fils à l'âge de 28 ans, après seulement 4 jours de maladie pour une grippe foudroyante. Hélas, cet enfant était trop béni pour la terre, comme le disent les personnes qui l'ont connu : c'était mon petit saint. Notre unique consolation est donc de penser ... au Ciel, mais que Dieu nous donne la force pour supporter cette cruelle séparation.
Notre fils béni devant... hériter du château de la Castille qui se trouve dans votre diocèse, sur les communes de Solliès-Ville, Solliès-Pont, La Farlède et comme il n'avait jamais voulu se marier, son intention aurait été certainement d'en faire un couvent.
Voulant donc, Monseigneur, le faire en son nom et arranger nos affaires avant de mourir, nous venons, Monseigneur, vous supplier de venir à notre aide afin d'accomplir au plus vite cette bonne oeuvre.
Une Trappe nous convient afin d'avoir des prières jour et nuit. La difficulté de tout cela est de chercher le moyen pour que le Gouvernement ne puisse pas dans la suite s'en emparer.
Nous vous serions bien reconnaissants, Monseigneur, de vouloir bien nous répondre et nous dire quelle oeuvre vous nous conseilleriez.
Veuillez recevoir, Monseigneur, avec notre profonde reconnaissance de toute la peine que vous voudrez bien prendre pour cette fondation, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
Aubert de la Castille
Nous venons d'avoir le plus grand malheur qui puisse nous arriver, le Bon Dieu vient de nous enlever notre fils à l'âge de 28 ans, après seulement 4 jours de maladie pour une grippe foudroyante. Hélas, cet enfant était trop béni pour la terre, comme le disent les personnes qui l'ont connu : c'était mon petit saint. Notre unique consolation est donc de penser ... au Ciel, mais que Dieu nous donne la force pour supporter cette cruelle séparation.
Notre fils béni devant... hériter du château de la Castille qui se trouve dans votre diocèse, sur les communes de Solliès-Ville, Solliès-Pont, La Farlède et comme il n'avait jamais voulu se marier, son intention aurait été certainement d'en faire un couvent.
Voulant donc, Monseigneur, le faire en son nom et arranger nos affaires avant de mourir, nous venons, Monseigneur, vous supplier de venir à notre aide afin d'accomplir au plus vite cette bonne oeuvre.
Une Trappe nous convient afin d'avoir des prières jour et nuit. La difficulté de tout cela est de chercher le moyen pour que le Gouvernement ne puisse pas dans la suite s'en emparer.
Nous vous serions bien reconnaissants, Monseigneur, de vouloir bien nous répondre et nous dire quelle oeuvre vous nous conseilleriez.
Veuillez recevoir, Monseigneur, avec notre profonde reconnaissance de toute la peine que vous voudrez bien prendre pour cette fondation, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.
Aubert de la Castille
Annotation de Mgr Guillibert :
Réponse 7 avril 1921 affirmative mais besoin de réflechir pour le choix des occupants. Quant au mode de propriété, qu'il la garde lui-même le plus longtemps possible ; les occupants locataires à bail très étendu
Réponse 7 avril 1921 affirmative mais besoin de réflechir pour le choix des occupants. Quant au mode de propriété, qu'il la garde lui-même le plus longtemps possible ; les occupants locataires à bail très étendu
Format
Feuillet papier - 4 pages
cote
FR AEC 83 / 3F
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND
Collections
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Convention morale à perpétuité entre les évêques de Fréjus et les Aubert | Manuscrit |