Archives numériques de Fréjus-Toulon

Villecroze

Notre-Dame-de-Pitié

Saint Romain

Notre-Dame de Pitié

Ancien diocèse de Fréjus

Eglise

- 1 nef
- Voûte d’arêtes
- Abside à pans
- Clocher accotant la façade

- 1762 – 1770 : construction de l’église
- 1782 : la voûte se lézarde ; on la remplace par un plafond
- 1876 : le plafond est supprimé et remplacé par une voûte en briques

- Une statuette en bois sculptée de la Sainte Vierge, sauvée pendant la Révolution
- Une chasuble et une chape données avant la Révolution par les religieux de Saint-Victor
- Deux toiles de l’école espagnole : le Père éternel et les patrons de l’église paroissiale
- Particularité : Devise républicaine, Liberté, égalité, fraternité sur le linteau du portail

C’était Notre-Dame-de-Pitié encore debout bien que portant avec elle sept siècles d’existence, qui fut pendant 600 ans l’église paroissiale de ce lieu. Elle fut délaissée au XVIIIe siècle, sur les conseils impératifs et réitérés des évêques faisant leur visite pastorale. Ils trouvaient avec raison que ce sanctuaire était trop éloigné des habitations. Ces ordres, qui pendant près d’un demi-siècle, furent non avenus, reçurent leur exécution de 1762 à 1770, car les travaux de construction de la nouvelle église dans le village durèrent huit ans. Le plan primitif comportait trois nefs, mais l’exiguïté de l’emplacement choisi ne permit d’en édifier qu’une seule.
Dans les débuts, le vaisseau était couvert d’une voûte, qui ne tarda pas à se lézarder. On dut alors en 1782 établir un plafond au-dessus des retombées de la voûte.
Cependant en 1876, une voûte en briques devait remplacer le plafond. Cette voûte est constituée par des arêtes et des arcs doubleaux reposant sur des pilastres.
Dans chaque travée, qu’éclaire de part et d’autre une grande baie, des arcades en plein cintre ont été ouvertes dans l’épaisseur des murs, pour y placer un autel.
La nef se termine par une abside à cinq pans. Au milieu du chœur, se trouve un bel autel de marbre dont la gloire a de fines colonnettes. Une grande niche, qui a été pratiquée dans le pan central le domine et abrite une statue du Sacré-Coeur. Une porte avec entablement s’ouvre dans la façade. Cet entablement est soutenu par deux pilastres. Au-dessus se dessine un fronton coupé que surmonte une niche occupée par une statue de la Vierge. Cette niche était primitivement une fenêtre qui a été aveuglée. Un clocher carré pas très haut fait corps avec le côté droit de la façade.

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

FR AEC 83 / 1F 05

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