Saint-Antoine-de-Padoue
Contenu
Commune, lieu-dit
Toulon
Nom du clocher
Saint-Antoine-de-Padoue
Patron
Saint Cyprien
Titulaire
Saint Antoine de Padoue
Détachement ou ancien ressort
Détachée de la paroisse de Saint-Louis
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef + 2 collatéraux
- Grande abside en hémicycle
- 2 absidioles terminant les collatéraux
- Nefs séparées par des colonnes recevant un arceau en plein cintre
- Voûte à croisée d’ogives
- Doubleau à plein cintre
- Façade ouverte d’un porche à voussures
- Campanile sur la façade
- Nombreux contreforts
- Grande abside en hémicycle
- 2 absidioles terminant les collatéraux
- Nefs séparées par des colonnes recevant un arceau en plein cintre
- Voûte à croisée d’ogives
- Doubleau à plein cintre
- Façade ouverte d’un porche à voussures
- Campanile sur la façade
- Nombreux contreforts
Historique
- 1894 : le 26 décembre, Mgr Mignot bénit la première pierre
- 1898 : le 8 décembre les travaux sont terminés après un arrêt de quelques mois.
- 1920 : construction du clocher
- 1966 : changement de l’ancien autel en un autel plat
- 1898 : le 8 décembre les travaux sont terminés après un arrêt de quelques mois.
- 1920 : construction du clocher
- 1966 : changement de l’ancien autel en un autel plat
Notice
L’église Saint-Antoine-de-Padoue dessert de nombreux quartier de l’est toulonnais, entre autres ceux de Valbourdin, du Fort-Rouge, de Barbès et une partie de Claret.
Cette église fut commencée par l’abbé Martinery, ancien curé de la Cadière, qui possédait le terrain sur lequel il posa la première pierre le 25 décembre 1894. Les murs s’élevaient à deux mètres de hauteur quand la mort l’emporta, en novembre de l’année suivante. Les travaux alors interrompus ne furent repris que des années suivantes par l’abbé Fougeiret, aumônier du couvent de Saint-Maur, qui se vit confier la tâche de continuer le travail commencé.
Les maçons remis sur le chantier en janvier 1898, terminaient leur œuvre en octobre de la même année. Ce fut le 8 octobre que Mgr Mignot, évêque de Fréjus, bénit la nouvelle église qu’il dédia à Saint Antoine de Padoue, en reconnaissance des miracles quotidiens, que ce saint faisait alors en l’arrière-boutique du magasin des demoiselles Bouffier, dans la rue La Fayette. Malheureusement, à peine inaugurée, l’église était ébranlée par l’explosion de la poudrière de Lagoubran, qui, entre autres dégâts, brisa les vitraux placés depuis peu.
L’édifice comporte trois nefs et cinq travées. Ces nefs sont couvertes par une voûte et sont terminées par une abside en cul-de-four. Les travées sont constituées par des arcades formées d’arceaux en plein cintre reposant sur des colonnes surmontées de chapiteaux. Ces chapiteaux de forme cubique n’ont pu recevoir les sculptures qui leur étaient destinées.
La façade, qui est précédée d’une terrasse, est constituée en partie par un des murs du clocher. Elle est construite en pierres de taille appareillées. Une fenêtre en plein cintre en son centre et elle ouvre un portail roman avec tympan et archivolte en forme de triangle, qui sont posés sur des colonnes. Comme les chapiteaux, cette partie n’a pas reçu les ornements qui étaient prévus à l’origine. Le clocher resta inachevé pendant près d’un quart de siècle. Ce ne fut qu’après la guerre de 1914, vers 1920, qu’il fut surmonté d’un campanile avec abat voix.
L’intérieur de l’édifice reçoit une abondante lumière des fenêtres, qui ont été ouvertes dans la nef centrale au-dessus des arcades de chaque travée. Au début le chœur avait reçu un autel de composition métallique, qui provenait du couvent de Saint-Maur ; il fut remplacé par un autel en bois, peu après, lequel en 1913 céda la place à un autel en marbre, qui servit pendant un demi-siècle aux diverses cérémonies. Ce dernier a été remplacé en 1966 par une table de pierre.
Cette église fut commencée par l’abbé Martinery, ancien curé de la Cadière, qui possédait le terrain sur lequel il posa la première pierre le 25 décembre 1894. Les murs s’élevaient à deux mètres de hauteur quand la mort l’emporta, en novembre de l’année suivante. Les travaux alors interrompus ne furent repris que des années suivantes par l’abbé Fougeiret, aumônier du couvent de Saint-Maur, qui se vit confier la tâche de continuer le travail commencé.
Les maçons remis sur le chantier en janvier 1898, terminaient leur œuvre en octobre de la même année. Ce fut le 8 octobre que Mgr Mignot, évêque de Fréjus, bénit la nouvelle église qu’il dédia à Saint Antoine de Padoue, en reconnaissance des miracles quotidiens, que ce saint faisait alors en l’arrière-boutique du magasin des demoiselles Bouffier, dans la rue La Fayette. Malheureusement, à peine inaugurée, l’église était ébranlée par l’explosion de la poudrière de Lagoubran, qui, entre autres dégâts, brisa les vitraux placés depuis peu.
L’édifice comporte trois nefs et cinq travées. Ces nefs sont couvertes par une voûte et sont terminées par une abside en cul-de-four. Les travées sont constituées par des arcades formées d’arceaux en plein cintre reposant sur des colonnes surmontées de chapiteaux. Ces chapiteaux de forme cubique n’ont pu recevoir les sculptures qui leur étaient destinées.
La façade, qui est précédée d’une terrasse, est constituée en partie par un des murs du clocher. Elle est construite en pierres de taille appareillées. Une fenêtre en plein cintre en son centre et elle ouvre un portail roman avec tympan et archivolte en forme de triangle, qui sont posés sur des colonnes. Comme les chapiteaux, cette partie n’a pas reçu les ornements qui étaient prévus à l’origine. Le clocher resta inachevé pendant près d’un quart de siècle. Ce ne fut qu’après la guerre de 1914, vers 1920, qu’il fut surmonté d’un campanile avec abat voix.
L’intérieur de l’édifice reçoit une abondante lumière des fenêtres, qui ont été ouvertes dans la nef centrale au-dessus des arcades de chaque travée. Au début le chœur avait reçu un autel de composition métallique, qui provenait du couvent de Saint-Maur ; il fut remplacé par un autel en bois, peu après, lequel en 1913 céda la place à un autel en marbre, qui servit pendant un demi-siècle aux diverses cérémonies. Ce dernier a été remplacé en 1966 par une table de pierre.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 05
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND