Saint-Cassien
Contenu
Commune, lieu-dit
Tavernes
Nom du clocher
Saint-Cassien
Patron
Saint Cassien
Titulaire
Saint Cassien
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Riez
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs + 3 travées
- Voûtes d’arêtes
- Arceaux plein cintre
- Chevet plat
- Portail gothique
- Contreforts en forme de tours de chaque côté de la façade
- Clocher au chevet
- Voûtes d’arêtes
- Arceaux plein cintre
- Chevet plat
- Portail gothique
- Contreforts en forme de tours de chaque côté de la façade
- Clocher au chevet
Historique
- 1033 : Noble Dame Bellielde et ses enfants donnent l’église Saint-Cassien à l’abbaye de Saint-Victor
- 1084 : "Cella Sancti Cassiani de Tavernis" dans une bulle du pape Grégoire VII
- Vers 1650 : agrandissement de l’édifice. Les consuls font placer un retable à l’autel de Notre-Dame-du-Rosaire.
- 1804 : le clocher s’écroule
- 1864 : on reconstruit le clocher
- 1887 : le 23 février, un tremblement de terre cause des dommages à l’église, qui doit être fermée. On procède à des réparations en consolidant les murs et en élevant les deux contreforts qui encadrent la façade.
- 1084 : "Cella Sancti Cassiani de Tavernis" dans une bulle du pape Grégoire VII
- Vers 1650 : agrandissement de l’édifice. Les consuls font placer un retable à l’autel de Notre-Dame-du-Rosaire.
- 1804 : le clocher s’écroule
- 1864 : on reconstruit le clocher
- 1887 : le 23 février, un tremblement de terre cause des dommages à l’église, qui doit être fermée. On procède à des réparations en consolidant les murs et en élevant les deux contreforts qui encadrent la façade.
Oeuvres d'art / Particularités
- Retable du chœur
- Retable de l’autel du Rosaire (1650)
- Statues et bustes en bois doré
- Retable de l’autel du Rosaire (1650)
- Statues et bustes en bois doré
Notice
L’église actuelle de saint Cassien a succédé à une église du Moyen-Age, qui était aussi placée sous ce vocable. Ce vénérable sanctuaire fut confié en 1033 par Dame Bellielde aux religieux de Saint-Victor, peu après sa construction sans doute.
Au cours des siècles, l’édifice sera maintes fois cité dans les chartes et les bulles : en 1097, l’évêque de Riez abandonne aux Victorins cette église, toutes ses dépendances et ses dîmes. En 1084, il avait été fait mention dans une bulle de Grégoire VII de la « Cella Sanct Cassiani de Tavernis ». Après plusieurs siècles, Saint-Victor aliéna tous ses droits en faveur de la collégiale de Barjols et les revenus formèrent la prébende du prévôt.
L’église à peu près telle que nous la connaissons remonte au XVIIe siècle, époque à laquelle, elle fut reconstruite, remaniée et agrandie.
L’ église ancienne n’avait qu’une nef ; l’église actuelle en a trois. Ces nefs portent une voûte d’arêtes avec arceaux légèrement brisés. Des arcs doubleaux retombent sur de fines colonnes, alors que les arêtes reposent sur de fines colonnes. Les collatéraux sont moins hauts que la grande nef et les arcades qui les font communiquer ont un arc en plein cintre. Au fond du vaisseau se trouve un chevet plat. Dans le chœur, qui est entouré de boiseries, on voit suspendu au-dessus du maître-autel un vieux retable, sans doute celui de l’ancien autel. Le clocher s’élève au chevet. Il est surmonté d’une flèche. Il fut construit en 1864 pour remplacer celui qui s’était écroulé en 1804. Une autre catastrophe affecta cette église le 23 février 1887 : un tremblement de terre lui causa de sérieux dommages. Il fallut procéder à des travaux de consolidation des murs et cela en élevant les deux contreforts en forme de tour pour soutenir la façade. Cette façade ne manque pas d’élégance avec ses tours, sa rosace et son portail ogival.
Au cours des siècles, l’édifice sera maintes fois cité dans les chartes et les bulles : en 1097, l’évêque de Riez abandonne aux Victorins cette église, toutes ses dépendances et ses dîmes. En 1084, il avait été fait mention dans une bulle de Grégoire VII de la « Cella Sanct Cassiani de Tavernis ». Après plusieurs siècles, Saint-Victor aliéna tous ses droits en faveur de la collégiale de Barjols et les revenus formèrent la prébende du prévôt.
L’église à peu près telle que nous la connaissons remonte au XVIIe siècle, époque à laquelle, elle fut reconstruite, remaniée et agrandie.
L’ église ancienne n’avait qu’une nef ; l’église actuelle en a trois. Ces nefs portent une voûte d’arêtes avec arceaux légèrement brisés. Des arcs doubleaux retombent sur de fines colonnes, alors que les arêtes reposent sur de fines colonnes. Les collatéraux sont moins hauts que la grande nef et les arcades qui les font communiquer ont un arc en plein cintre. Au fond du vaisseau se trouve un chevet plat. Dans le chœur, qui est entouré de boiseries, on voit suspendu au-dessus du maître-autel un vieux retable, sans doute celui de l’ancien autel. Le clocher s’élève au chevet. Il est surmonté d’une flèche. Il fut construit en 1864 pour remplacer celui qui s’était écroulé en 1804. Une autre catastrophe affecta cette église le 23 février 1887 : un tremblement de terre lui causa de sérieux dommages. Il fallut procéder à des travaux de consolidation des murs et cela en élevant les deux contreforts en forme de tour pour soutenir la façade. Cette façade ne manque pas d’élégance avec ses tours, sa rosace et son portail ogival.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 05
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
FR AEC 83 / 1F 05