Saint-Jean-Baptiste

Contenu

Commune, lieu-dit

Solliès-Pont

Nom du clocher

Saint-Jean-Baptiste

Patron

Sainte Christine

Titulaire

Saint Jean-Baptiste

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Toulon

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 3 nefs + 5 travées
- Voûtes d’arêtes
- Abside à 5 pans
- Façade avec pierres appareillées
- Portail avec entablement
- Clocher au chevet

Historique

- 1680 : une église avait été construite à l’emplacement actuel.
- 1730 : elle s’écroule
- 1734 : on la reconstruit : c’est l’église actuelle.
- 1858 : le 25 janvier, Mgr Jordany la consacre.
- 1944 : l’édifice est endommagé par des explosions et des éclats d’obus.

Oeuvres d'art / Particularités

- Statue en marbre de la Vierge provenant de l’église des Capucins
- Plaques de marbre de l’autel du Purgatoire
- Retable du Rosaire
- Retable de sainte Christine
- Tableaux du chœur
Particularité : Rigouard, évêque constitutionnel du Var, meurt à Solliès-Pont. Il est inhumé le 15 mai 1880 dans le sanctuaire de cette église.

Notice

Au XIe siècle, une église dédiée à saint Victor avait été construite au quartier du Pont. Elle était administrée par les religieux de l’abbaye marseillaise. En 1610, elle devenait église paroissiale. Elle perdra ce titre quand aura été édifiée l’église de la place. Devenue dès lors simple chapelle, cette première église sera vendue sous la Révolution. Elle servira ensuite aux Pénitents et au cours d’une nuit de 1912, elle s’écroulera. Melle Virginie Pey la racheta à la commune, la fit réparer et la rendit au culte.
Au XVIIe siècle, le quartier du Pont étant devenu une agglomération importante, il fallut construire une église plus vaste. Elle était bâtie en 1680 sur l’emplacement actuel. Elle s’écroula en 1730. C’est alors qu’en 1733, on construisit l’église actuelle que l’on dédia à saint Jean-Baptiste. Elle fut bénite le 23 décembre 1734 et consacrée par Mgr Jordany le 25 janvier 1858.
L’édifice est un grand vaisseau comprenant trois nefs et cinq travées. Ces nefs sont couvertes d’une voûte d’arêtes aux arceaux à plein cintre tombant sur des pilastres. Chaque travée est marquée par une arcade de hauts piliers recevant un arceau à plein cintre. La grande nef, qui est plus haute que ses collatéraux, se termine par une abside à 5 pans, qui est voûtée d’arêtes. Le chœur est entouré de boiseries et de stalles. Le maître-autel est en marbre polychrome et chaque côté du sanctuaire porte une fresque : le martyre de sainte Christine et saint Roch au milieu des pestiférés.
La façade totalement en pierres de taille appareillées est dominée par un fronton qu’encadrent des accolades reposant sur les murs des bas-côtés. Elle s’ouvre de trois portes sculptées servant d’issues à chaque nef. La grande porte dont le portail est à plein cintre est encadrée de deux pilastres soutenant un entablement, qui est lui-même surmonté d’un fronton courbé. Les deux autres plus petites ont un simple encadrement de pierres surmonté d’un linteau légèrement courbé.
Le vaisseau est parfaitement éclairé par la baie hexagonale et les deux fenêtres de la façade, ainsi que par les fenêtres qui ont été ouvertes dans la grande nef au dessus de chaque travée. A l’intérieur, on remarque les tableaux qui ornent les pans du chœur, les deux retables du Rosaire et celui de sainte Christine, l’autel du Purgatoire dont les sculptures proviendraient de l’église des Capucins et enfin une Vierge en marbre provenant de cette même église et qui fut recueillie dans le Gapeau où elle avait été jetée pendant la Révolution.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 05

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

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