Immaculée-Conception (L')

Contenu

Commune, lieu-dit

Seillons

Nom du clocher

Immaculée-Conception (L')

Patron

Saint André

Titulaire

Immaculée Conception (L')

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse d'Aix

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- Une ancienne grange plafonnée aménagée en lieu de culte
- Façade surmontée d’un clocheton

Historique

- 1013 : les religieux de Saint-Victor administrent le prieuré de Saint-Pierre, qui servira d’église paroissiale jusqu’en 1867.
- 1865 : construction d’une nouvelle église plus vaste et mieux située
- 1905 : mal construite et pas réparée, cette nouvelle église ne tarde pas à donner des signes de ruine prochaine. La municipalité en interdit l’entrée
- 1920 : une grange est acquise, qui est aménagée en lieu de culte. Depuis lors, elle sert d’église paroissiale.

Notice

Il y a eu au cours des siècles, trois églises successives dans ce village. La première dédiée à saint Pierre relevait de Saint-Victor, à qui elle avait été confiée en 1013, donation confirmée en 1098 et encore en 1135 (bulle d’Innocent II). Une déclaration de curé de 1838 nous apprend que le presbytère avait été aménagé sur la voûte de cette église. Une délibération communale de 1846 nous fait connaître que l’église Saint-Pierre avait été édifiée dans le tuf, ce qui lui donnait de l’humidité ; que ses murailles étaient lézardées ; que son emplacement ne permettait pas de l’agrandir et que située en contre-bas d’un chemin les conversations et les pas des passants gênaient les offices ; qu’enfin le clocher menaçait de s’écrouler.
Lors d’une visite pastorale en 1850, l’évêque avait menacé de retirer le curé et d’interdire l’église si un nouvel édifice n’était construit. En 1865, on avait pu réunir une certaine somme d’argent, grâce à une souscription et à une subvention des pouvoirs publics. La commune était trop pauvre pour apporter une aide financière. Après des pourparlers, des plans établis, refusés et enfin acceptés, l’architecte Revoil pouvait mettre l’édifice en chantier. Sa construction fut alors menée à sa bonne fin ; et en 1867, la nouvelle église était bénite et dédiée à l’Immaculée-Conception. Mais peu d’années après son inauguration, l’édifice demandait déjà des réparations importantes à sa voûte. La commune ne pouvant les faire exécuter, refusa de s’en charger. Un jour vient où la situation devint dangereuse. Comme on était alors dans une période d’anticléricalisme, non seulement la commune refusa de faire les réparations, mais défendit qu’on les fit et pour éviter les accidents, elle en interdit l’entrée (1905).
Cette situation dura jusqu’après la guerre de 1914-1918. A cette époque, la commune offrit de vendre l’édifice pour le prix de 5000 francs (1920). Mais personne ne se présenta pour l’acquérir, car les réparations auraient été trop onéreuses et la somme demandée trop importante. C’est alors que l’autorité ecclésiastique fit l’acquisition d’une grange qui fut aménagée en lieu de culte (vers 1923). Depuis lors c’est dans ce modeste sanctuaire, tel que l’étable de Bethléem que les fidèles assistent aux offices.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 04

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

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