Archives numériques de Fréjus-Toulon

Salernes

Saint-Pierre

Saint Loup

Saint Pierre

Ancien diocèse de Fréjus

Eglise

- 1 nef + 1 bas côté
- Grande nef – voûte à berceau plein cintre
- Petite nef voûte d’arêtes
- Abside en cul-de-four
- Portail avec voussures
- Clochers sur la façade (horloge)
- Clocher au chevet
- Dimensions : 22 mètres de long – 10 mètres de haut

- XIIIe : construction de l’église
- 1695 : construction de la nef latérale
- Particularité : 1517 – ouverture des premiers registres paroissiaux

- Retable du Rosaire (1655), exécuté par le sculpteur Garbègier, de Moustiers

L’église Saint-Pierre a succédé on ne sait au juste à quelle époque, à une église du XIe siècle située au château. Dans son étude sur Salernes, l’abbé Saglietto écrit que la tradition rapporte que la reine Jeanne avait contribué à sa construction, ce qui ferait remonter l’édification de l’édifice au milieu du XVIe siècle. Qu’en est-il de cette date si rapprochée ? On ne sait. L’auteur ajoute qu’il a trouvé dans les registres de catholicité du XVIe siècle que l’église avait été consacrée le 23 avril 1572. D’autre part, le chanoine Espitalier dans son ouvrage « Les évêques de Fréjus » écrit que l’église de Salernes fut consacrée le 3 avril 1401 par Mgr de Bolhat, quelle est donc la bonne date ? L’église ne comprenait au début qu’une seule nef, d’une longueur de 32 mètres. Elle avait alors avec ses deux chapelles latérales la forme d’une croix, forme qu’elle perdit en 1695, quand elle fit bordée d’un bas côté.
La grande nef porte une voûte en berceau reposant sur un cordon et renforcée par des arcs doubleaux retombant sur les chapiteaux de colonnes encastrées dans le mur. Quant au bas côté, il porte une voûte d’arêtes. La grande nef se termine par une abside en cul-de-four, bien ouverte. Des boiseries l’entourent.
La façade, qui est édifiée en pierres appareillées, s’ouvre d’un large portail roman aux épaisses voussures. Elle est percée d’une grande baie.
Cette église offre la particularité d’être dotée de deux clochers, un à chaque extrémité : l’un assez moderne porte l’horloge et domine la façade ; l’autre plus ancien est planté sur l’abside. Bas et trapu, il porte une sorte de pyramide tronquée, est destiné à avoir les cloches.
Un retable du Rosaire, qui fut sculpté en 1665 par Gabégier, de Moustiers-Sainte Marie.

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

FR AEC 83 / 1F 04

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