Saint-Martin
Contenu
Commune, lieu-dit
Saint-Martin-des-Pallières
Nom du clocher
Saint-Martin
Patron
Saint Etienne
Titulaire
Saint Martin
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse d'Aix
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef
- Chapelles latérales
- Voûte d’arêtes
- Chevet plat
◦ clocher – mur sur le côté ouest
- Chapelles latérales
- Voûte d’arêtes
- Chevet plat
◦ clocher – mur sur le côté ouest
Historique
- 1600 : restauration de la vieille église, qui depuis longtemps menaçait ruine
- 1688 : construction de l’église actuelle
- 1690 : 23 octobre, bénédiction de l’église
- 1784 : acquisition du maître-autel sculpté, acheté aux Oratoriens d’Aix
- 1858 : la voûte de l’église menaçant de s’écrouler est reconstruite en briques
- 1688 : construction de l’église actuelle
- 1690 : 23 octobre, bénédiction de l’église
- 1784 : acquisition du maître-autel sculpté, acheté aux Oratoriens d’Aix
- 1858 : la voûte de l’église menaçant de s’écrouler est reconstruite en briques
Oeuvres d'art / Particularités
- Retable du maître-autel provenant de l’église des Oratoriens d’Aix (XVIIe) – classé
- Bénitier du XVIe siècle – classé
- On pouvait admirer dans cette église une Vierge à l’Assomption, œuvre de P. Puget. Elle en a été enlevée et on lui a substitué un moulage.
- Bénitier du XVIe siècle – classé
- On pouvait admirer dans cette église une Vierge à l’Assomption, œuvre de P. Puget. Elle en a été enlevée et on lui a substitué un moulage.
Notice
L’église Saint-Martin fut construite en 1688. Elle avait été précédée par une église certainement ancienne puisque on la signalait en ruine en 1424 dans une sentence de visite. Relevée de ses ruines, elle fit l’objet d’une restauration en 1600. Cette consolidation la fera durer jusqu’en 1680. Il fallut alors l’abattre car les travaux avaient été mal exécutés. Cette nouvelle église de 1688 fut construite près du château. On y éleva une tribune-chapelle communiquant avec la demeure seigneuriale pour permettre au seigneur et à sa famille de suivre les offices.
En septembre 1690, l’édifice était achevé et le 23 octobre l’archevêque d’Aix venait la bénir et la dédier à l’Assomption de la Vierge.
En 1763, on devait réparer le clocher, qui menaçait ruine. En 1784, on faisait l’acquisition du maître-autel actuel en bois sculpté et doré. Il fut acheté aux pères oratoriens d’Aix. Ce n’était cependant qu’une partie de l’autel monumental de leur chapelle.
En 1858, la voûte de l’église menaçant de s’écrouler, on devait la refaire en briques. Cette église n’a qu’une nef dans les murs de laquelle des chapelles furent ouvertes. Deux de ces chapelles latérales à droite du chevet, ont l’une une coupole sur pendentif, l’autre une coupole elliptique d’une disposition assez curieuse.
La nef assez haute porte une voûte d’arêtes coupée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres pris dans le mur de séparation des chapelles. Les arcades formant ces chapelles sont en plein cintre.
Le chœur a de belles boiseries. Il est orné d’un maître-autel en bois avec retable sculpté et doré, portant de nombreuses statuettes. Une toile de valeur plaquée contre le mur surmonte l’autel.
Cette église à la forme d’un rectangle ; elle est étayée à l’extérieur par quelques contreforts et accotée à son chevet par un clocher-mur.
La façade est tournée vers le château ; elle est ornée d’un portail constitué par des pilastres engagés de part et d’autre de l’entrée, reliés au-dessus de la porte par un tronçon d’entablement à fronton.
Il y a dans cette église un groupe représentant l’Assomption de la Sainte Vierge, que le seigneur Pierre de Laurens avait offert à la chapelle seigneuriale de l’église. Ce groupe fut enlevé et remplacé par un moulage de cette œuvre. Le groupe authentique fut transporté en 1834 au musée de Marseille par un membre de la famille de Boisgelin. La commune l’attaqua en réintégration ; mais par jugement rendu en 1838, le tribunal de Brignoles repoussa cette demande de la commune, jugement confirmé en 1839 par un arrêt de la cour d’Aix.
Les Beaux Arts ont classé le retable du maître-autel et un bénitier du XVIe siècle.
En septembre 1690, l’édifice était achevé et le 23 octobre l’archevêque d’Aix venait la bénir et la dédier à l’Assomption de la Vierge.
En 1763, on devait réparer le clocher, qui menaçait ruine. En 1784, on faisait l’acquisition du maître-autel actuel en bois sculpté et doré. Il fut acheté aux pères oratoriens d’Aix. Ce n’était cependant qu’une partie de l’autel monumental de leur chapelle.
En 1858, la voûte de l’église menaçant de s’écrouler, on devait la refaire en briques. Cette église n’a qu’une nef dans les murs de laquelle des chapelles furent ouvertes. Deux de ces chapelles latérales à droite du chevet, ont l’une une coupole sur pendentif, l’autre une coupole elliptique d’une disposition assez curieuse.
La nef assez haute porte une voûte d’arêtes coupée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres pris dans le mur de séparation des chapelles. Les arcades formant ces chapelles sont en plein cintre.
Le chœur a de belles boiseries. Il est orné d’un maître-autel en bois avec retable sculpté et doré, portant de nombreuses statuettes. Une toile de valeur plaquée contre le mur surmonte l’autel.
Cette église à la forme d’un rectangle ; elle est étayée à l’extérieur par quelques contreforts et accotée à son chevet par un clocher-mur.
La façade est tournée vers le château ; elle est ornée d’un portail constitué par des pilastres engagés de part et d’autre de l’entrée, reliés au-dessus de la porte par un tronçon d’entablement à fronton.
Il y a dans cette église un groupe représentant l’Assomption de la Sainte Vierge, que le seigneur Pierre de Laurens avait offert à la chapelle seigneuriale de l’église. Ce groupe fut enlevé et remplacé par un moulage de cette œuvre. Le groupe authentique fut transporté en 1834 au musée de Marseille par un membre de la famille de Boisgelin. La commune l’attaqua en réintégration ; mais par jugement rendu en 1838, le tribunal de Brignoles repoussa cette demande de la commune, jugement confirmé en 1839 par un arrêt de la cour d’Aix.
Les Beaux Arts ont classé le retable du maître-autel et un bénitier du XVIe siècle.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND