Sainte-Maxime

Contenu

Commune, lieu-dit

Sainte-Maxime

Nom du clocher

Sainte-Maxime

Patron

Sainte Maxime

Titulaire

Sainte Maxime

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Fréjus

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 1 nef + 1 bas côté
- Voûtés
- Chevet plat
- Façade avec portail roman
- Clocher au chevet

Historique

- 1026 : une église dédiée à Sainte Maxime s’élevait à l’embouchure du Préconil.
- XVIIe : cette église était en état de ruine.
- 1755 : construction de l’église actuelle
- 1881 : agrandissement de l’édifice par la construction de trois chapelles latérales
- 1938 : restauration et agrandissement de l’église et du clocher

Oeuvres d'art / Particularités

- Le maître-autel, qui est du XVIIe siècle provient de la chapelle des Pénitents Blancs de Saint-Tropez

Notice

L’église, qui est dédiée à sainte Maxime, a été construite en 1755. Ce n’était pas la première église qui était édifiée en ce lieu : le Cartulaire de Saint-Victor fait état d’une église Sainte-Maxime qui s’élevait au XIe siècle. L’historien Girardin écrivait que c’était une simple chapelle sur le bord de la mer et il ajoutait que le village s’augmentait tous les jours.
C’est pourquoi en 1755, une église était construite sur l’emplacement actuel. Quelques années après, l’évêque de Fréjus décidait que les fonctions paroissiales, qui jusqu’alors se faisaient à la paroisse du Revest (aujourd’hui disparue) se feraient désormais dans la nouvelle église.
Au milieu du siècle dernier, le village était en expansion, si bien qu’en 1851, on devait agrandir l’édifice de toute la surface du chœur. Nouvel agrandissement en 1869 par la construction des chapelles du Sacré-Coeur et de Sainte-Maxime. Enfin en 1938, l’église demandant un nouvel agrandissement, elle s’étendait sur sa partie gauche par la construction d’un bas-côté, qui s’élevait sur l’emplacement du presbytère qu’on dut sacrifier. A l’occasion de ces travaux, on procédait à une véritable restauration de l’édifice, à son ornementation, qui lui donnait un visage nouveau. Ainsi telle qu’elle se présente à nous depuis lors, l’église de Sainte-Maxime comprend une grande nef, qui correspond à la partie nouvellement construite. La grande nef se termine par un chevet plat voûté en berceau à plein cintre. Le mur du fond est percé par un grand oculus et par une niche abritant une grande croix.
Le maître-autel en marbre, que les Beaux-Arts ont classé, provient de la chapelle des Pénitents Blancs de Saint-Tropez. Il fut mis à la disposition de l’église Sainte-Maxime le 8 thermidor an XI. A l’extérieur, l’église a belle allure avec ses fenêtres géminées et triplées. Sa façade, qui se tourne vers la mer toute proche, est percée d’une petite rosace et s’orne d’un portail roman avec large archivolte et voussures tombant sur des colonnettes. Contre le chevet, du bas côté s’élève la tour du clocher aux multiples baies et dans laquelle on ne reconnaît plus la tour carrée de l’ancien clocher. C’est au cours de la restauration de 1938 que le clocher actuel a été édifié.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 04

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

Mots-clés

Pénitents

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