Saint-André
Contenu
Commune, lieu-dit
Ramatuelle
Nom du clocher
Saint-André
Patron
Saint André
Titulaire
Saint André
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef
- Voûte à berceau plein cintre
- Abside arrondie
- Portail avec entablement
- Clocher carré au chevet
- Voûte à berceau plein cintre
- Abside arrondie
- Portail avec entablement
- Clocher carré au chevet
Historique
- XIe : mention de l’église de Ramatuelle, qui est alors dédiée à Sainte Marie
- 1582 : les habitants démolissent leur église jusqu’à mi-hauteur pour qu’elle ne puisse servir de forteresse à l’ennemi
- 1600 : l’église est restaurée
- 1582 : les habitants démolissent leur église jusqu’à mi-hauteur pour qu’elle ne puisse servir de forteresse à l’ennemi
- 1600 : l’église est restaurée
Oeuvres d'art / Particularités
- Retables du XVIIe siècle
- Autel provenant de la chartreuse de la Verne
- 2 statues en bois sculpté (XVIe)
- Portail en serpentine
- Orgue : un habitant de Marseille fréquentant la paroisse fait don vers 1850 d’un orgue
- Autel provenant de la chartreuse de la Verne
- 2 statues en bois sculpté (XVIe)
- Portail en serpentine
- Orgue : un habitant de Marseille fréquentant la paroisse fait don vers 1850 d’un orgue
Notice
L’église qui aujourd’hui est dédiée à Saint-André était jadis dédiée à la Sainte Vierge, comme l’écrit Girardin dans sa description du diocèse.
Cette église est fort ancienne puisque on la voit déjà mentionnée sous le vocable de Sainte-Marie dans le cours du XIe siècle.
L’histoire raconte qu’en 1582, pendant les guerres de religion, les habitants démantelèrent l’édifice pour qu’il ne puisse pas servir de forteresse aux soldats qui sillonnaient la contrée. Néanmoins en 1600, les dégâts étaient réparés et la voûte retrouvait son aspect antérieur.
Cette église est assez vaste. Elle forme un rectangle. Elle n’a qu’une seule nef portant une voûte romane en berceau reposant sur un cordon et renforcée à chaque travée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres.
L’abside est formée par la dernière travée. Elle est couverte comme la nef. Des boiseries entourent le chœur et un magnifique retable à colonnes torses décore le maître-autel. Cet autel proviendrait de la chartreuse de la Verne, comme tant d’autres autels de la région. Le long de la nef, d’autres retables ornent les autels latéraux et sur celui de saint André, on remarque des maquettes d’anciens voiliers, qui ont été suspendus en guise d’ex-voto.
Cette église possède parmi les objets anciens deux bustes en bois sculpté du XVIe siècle.
La façade serait d’une grande simplicité, si elle n’était rehaussée par un portail en serpentine au fronton coupé. Chevauchant le chevet, s’élève un clocher coiffé d’une calotte, que surmonte la cage de fer de l’horloge.
Cette église est fort ancienne puisque on la voit déjà mentionnée sous le vocable de Sainte-Marie dans le cours du XIe siècle.
L’histoire raconte qu’en 1582, pendant les guerres de religion, les habitants démantelèrent l’édifice pour qu’il ne puisse pas servir de forteresse aux soldats qui sillonnaient la contrée. Néanmoins en 1600, les dégâts étaient réparés et la voûte retrouvait son aspect antérieur.
Cette église est assez vaste. Elle forme un rectangle. Elle n’a qu’une seule nef portant une voûte romane en berceau reposant sur un cordon et renforcée à chaque travée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres.
L’abside est formée par la dernière travée. Elle est couverte comme la nef. Des boiseries entourent le chœur et un magnifique retable à colonnes torses décore le maître-autel. Cet autel proviendrait de la chartreuse de la Verne, comme tant d’autres autels de la région. Le long de la nef, d’autres retables ornent les autels latéraux et sur celui de saint André, on remarque des maquettes d’anciens voiliers, qui ont été suspendus en guise d’ex-voto.
Cette église possède parmi les objets anciens deux bustes en bois sculpté du XVIe siècle.
La façade serait d’une grande simplicité, si elle n’était rehaussée par un portail en serpentine au fronton coupé. Chevauchant le chevet, s’élève un clocher coiffé d’une calotte, que surmonte la cage de fer de l’horloge.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND