Saint-Jacques-le-Majeur

Contenu

Commune, lieu-dit

Puget-sur-Argens

Nom du clocher

Saint-Jacques-le-Majeur

Patron

Saint Jacques le Majeur

Titulaire

Saint Jacques le Majeur

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Fréjus

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 2 nefs
- Grande nef, voûte à croisillons
- Petite nef, voûte d’arêtes
- Chevet plat
- Façade avec 2 contreforts
- Clocher carré, bas avec toiture pyramidale

Historique

- 1572 : construction de l’église actuelle sur l’emplacement de l’ancienne église Saint-Jacques
- 1577 : fin des travaux
- 1657 : construction de la chapelle du Rosaire
- 1678 : retable de l’autel du Rosaire
- 1686 : l’église est agrandie par l’adjonction d’un bas-côté
- 1787 : sur ordre du conseil communal, la pierre milliaire est transformée en fonts baptismaux
- 1794 : l’église sert de club, puis de magasin à fourrage
- 1851 : a l’occasion du jubilé une croix est plantée sur le maître-autel
- 1913 : acquisition d’un orgue

Oeuvres d'art / Particularités

- Retable de l’autel du Rosaire
- D'’autres retables
- Orgue acquis en 1913
- Particularité : une pierre milliaire servant de bénitier. On y lit :
Caesar
Augustus IMPX
Tribunicia
Potestate XI

Notice

L’église Saint-Jacques fut construite de 1572 à 1577 sur l’emplacement d’une ancienne église dédiée à saint Jacques. Cependant, l’église primitive était sous le titre de Saint-André. Elle était située dans le haut du village avec son cimetière. Elle fut démolie en 1686 et ses pierres servirent à la construction du bas côté qu’on édifia pour agrandir l’église actuelle. L’édifice comprend une grande nef et un bas-côté, qui a été édifié en plusieurs fois, ce qui explique le manque d’unité qu’on y remarque. La grande nef à la forme d’un rectangle. Elle porte une voûte à croisée d’ogives aux nervures tombant sur des pilastres. Quant au bas-côté, il est voûté d’arêtes, avec des arcs doubleaux épais. Le chevet est plat. Le chœur occupe l’emplacement de la dernière travée. Il est entièrement entouré de boiseries. Une grande croix, qu’on y plaça en 1851 à la suite d’un jubilé, surmonte le maître-autel, qui jusqu’à ces dernières années était orné d’un retable qu’on y avait placé en 1890. Il provenait de la chapelle de Notre-Dame-de-Conserve et avait été sculpté en 1671 par le maître dracennois Jacques Tiran. D’autres beaux retables parent les autels, entre autres celui de l’autel de la Sainte Vierge.
La façade irrégulière borde une rue. Elle est étayée par de massifs contreforts. Sa porte a un encadrement de pierres avec un arc en plein cintre. Elle est accotée d’un clocher bas, que coiffe une toiture à quatre égouts. L’intérieur contient une curiosité de l’antiquité romaine : une pierre miliaire servant de base au bénitier. On peut y lire ces mots gravés en grand caractères : CAESAR AUGUSTUS IMPX TRIBUNICIA POTESTATE XI

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 04

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

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