Notre-Dame
Contenu
Commune, lieu-dit
Pignans
Nom du clocher
Notre-Dame
Patron
Nativité de la Sainte Vierge (La)
Titulaire
Nativité de la Sainte Vierge (La)
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs + 3 travées
- Voûte à berceau plein cintre
- Chevet plat
- Façade en pierres appareillées
- Clocher jouxtant la façade
- Voûte à berceau plein cintre
- Chevet plat
- Façade en pierres appareillées
- Clocher jouxtant la façade
Historique
- 1065 : mention de l’église dans une charte de Saint-Victor
- 1152 : le pape Eugène III exempte l’église de Pignans de la juridiction épiscopale.
- 1591 : les troupes protestantes saccagent l’église.
- 1740 : l’église est reconstruite par les soins du prévôt Joseph de Jarente
- 1152 : le pape Eugène III exempte l’église de Pignans de la juridiction épiscopale.
- 1591 : les troupes protestantes saccagent l’église.
- 1740 : l’église est reconstruite par les soins du prévôt Joseph de Jarente
Oeuvres d'art / Particularités
- Quelques tableaux appartenant aux écoles espagnoles et italiennes
- Orgue : exécuté par frère Isnard o.p. (XVIIe)
- Orgue : exécuté par frère Isnard o.p. (XVIIe)
Notice
L’église collégiale Notre-Dame remonterait au XIeme siècle, époque où une église plus ancienne, qui avait été détruite, était relevée de ses ruines par une communauté de clercs, ainsi que le relate la charte 1065 du Cartulaire de Saint-Victor.
Cette église, dirigée par des chanoines de Saint-Augustin, était placée sous la protection spéciale du Saint-Siège, comme le confirment les bulles de plusieurs papes, entre autres celles de Gélase III (1118), d’Eugène III (1152). Pendant les guerres de religion, en 1591, le bourg étant tombé aux mains des Huguenots, le monastère des chanoines fut incendié et l’église collégiale, qui lui était contiguë, subit d’importants dommages.
En 1740, une véritable restauration de l’édifice fut entreprise. Le chœur et les nefs furent reconstruits et mis en l’état où nous les voyons. Cette église comprend trois nefs que couvre une voûte à berceau à plein cintre ; cette voûte repose sur une corniche courant au-dessus des arceaux. Elle n’est pas coupée par des arcs doubleaux.
La grande nef se termine par un chœur au chevet plat, qui est assez vaste. Des arcades à plein cintre, supportées par des piliers carrés de pierres de taille, font communiquer la nef centrale avec les nefs latérales. Une façade, en pierres de taille de moyen appareil, est accotée par un clocher trapu. Elle s’étale sur une petite place ; elle est couronnée par un fronton, qui est soutenu par une corniche reposant sur des pilastres.
Dans cette façade, trois grandes portes donnent accès aux nefs. La porte centrale est couverte par un arceau surbaissé, tandis que ses deux voisines ont un linteau de pierre.
A l’intérieur, rien de remarquable, sinon quelques tableaux des écoles espagnoles et italiennes.
Cette église, dirigée par des chanoines de Saint-Augustin, était placée sous la protection spéciale du Saint-Siège, comme le confirment les bulles de plusieurs papes, entre autres celles de Gélase III (1118), d’Eugène III (1152). Pendant les guerres de religion, en 1591, le bourg étant tombé aux mains des Huguenots, le monastère des chanoines fut incendié et l’église collégiale, qui lui était contiguë, subit d’importants dommages.
En 1740, une véritable restauration de l’édifice fut entreprise. Le chœur et les nefs furent reconstruits et mis en l’état où nous les voyons. Cette église comprend trois nefs que couvre une voûte à berceau à plein cintre ; cette voûte repose sur une corniche courant au-dessus des arceaux. Elle n’est pas coupée par des arcs doubleaux.
La grande nef se termine par un chœur au chevet plat, qui est assez vaste. Des arcades à plein cintre, supportées par des piliers carrés de pierres de taille, font communiquer la nef centrale avec les nefs latérales. Une façade, en pierres de taille de moyen appareil, est accotée par un clocher trapu. Elle s’étale sur une petite place ; elle est couronnée par un fronton, qui est soutenu par une corniche reposant sur des pilastres.
Dans cette façade, trois grandes portes donnent accès aux nefs. La porte centrale est couverte par un arceau surbaissé, tandis que ses deux voisines ont un linteau de pierre.
A l’intérieur, rien de remarquable, sinon quelques tableaux des écoles espagnoles et italiennes.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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