Saint-Jacques-le-Majeur
Contenu
Commune, lieu-dit
Pierrefeu
Nom du clocher
Saint-Jacques-le-Majeur
Patron
Saint Jacques le Majeur
Titulaire
Saint Jacques le Majeur
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Toulon
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 grande nef + 1 bas côté
- Les deux voûtées d’arêtes
- Portail roman avec entablement
- Façade en accolade
- Clocher carré
- Les deux voûtées d’arêtes
- Portail roman avec entablement
- Façade en accolade
- Clocher carré
Historique
- 1048 : Déodat, évêque de Toulon, concède des indulgences à l’église de Pierrefeu. Cette église était la chapelle du château, qui était dédiée à Sainte-Croix
- 1550 : construction de la chapelle des Pénitents, la grande nef, qui deviendra église paroissiale après la destruction de la chapelle Sainte-Croix
- 1580 : le château est incendié, l’église Sainte-Croix a le même sort ; le service paroissial est transféré dans la chapelle des Pénitents.
- 1623 : construction du bas-côté
- 1550 : construction de la chapelle des Pénitents, la grande nef, qui deviendra église paroissiale après la destruction de la chapelle Sainte-Croix
- 1580 : le château est incendié, l’église Sainte-Croix a le même sort ; le service paroissial est transféré dans la chapelle des Pénitents.
- 1623 : construction du bas-côté
Notice
L’église primitive de Pierrefeu était la chapelle de Sainte-Croix, qui jouxtait le château seigneurial. Cette église paraît déjà en 1048 : Déodat, évêque de Toulon, lui concédait alors des indulgences. Elle est encore mentionnée dans une bulle du pape Pascal II de 1113 et aussi dans une lettre du pape Anastase à l’évêque de Toulon, Hugues, datée de 1154.
Cette église, qui avait été dévastée en 1352 par trois co-seigneurs du Puget, eut de nouveau à subir les contre-coups des guerres de religion en Provence. Vers 1580, comme l'écrit l'historien des guerres de religion en Provence G. Lambert : « il se leva une sorte de jacquerie, qui s’en prit à divers châteaux, entre autre à celui de Pierrefeu, qui fut incendié et démoli. Ce château disparut pour toujours ; mais l’église Sainte-Croix toute proche subit le même sort et ne fut relevée de sa ruine que plus tard. »
Il fallut alors trouver un lieu de culte. Les Pénitents avaient fait construire depuis peu une chapelle. On fut alors heureux de pouvoir l’utiliser comme église paroissiale ; d’ailleurs la chapelle de Sainte-Croix était devenue d’un accès difficile.
A l’origine, cette chapelle de Pénitents n’avait qu’une nef, la grande nef actuelle ; la seconde nef fut édifiée dans le premier quart du XVIIe siècle, le seigneur de Thomas apportant son aide à son agrandissement. Cette église porte une voûte en maçonnerie dont les arcs sont reçus d’un côté par des pilastres s’élevant contre le mur et de l’autre par des piliers.
La façade en forme d’accolades se tourne sur une placette. Elle s’ouvre d’une grande porte à arceau roman que surmonte un entablement soutenu par deux pilastres de pierre.
La façade est accotée par un clocher assez bas portant un campanile en fer forgé.
Cette église, qui avait été dévastée en 1352 par trois co-seigneurs du Puget, eut de nouveau à subir les contre-coups des guerres de religion en Provence. Vers 1580, comme l'écrit l'historien des guerres de religion en Provence G. Lambert : « il se leva une sorte de jacquerie, qui s’en prit à divers châteaux, entre autre à celui de Pierrefeu, qui fut incendié et démoli. Ce château disparut pour toujours ; mais l’église Sainte-Croix toute proche subit le même sort et ne fut relevée de sa ruine que plus tard. »
Il fallut alors trouver un lieu de culte. Les Pénitents avaient fait construire depuis peu une chapelle. On fut alors heureux de pouvoir l’utiliser comme église paroissiale ; d’ailleurs la chapelle de Sainte-Croix était devenue d’un accès difficile.
A l’origine, cette chapelle de Pénitents n’avait qu’une nef, la grande nef actuelle ; la seconde nef fut édifiée dans le premier quart du XVIIe siècle, le seigneur de Thomas apportant son aide à son agrandissement. Cette église porte une voûte en maçonnerie dont les arcs sont reçus d’un côté par des pilastres s’élevant contre le mur et de l’autre par des piliers.
La façade en forme d’accolades se tourne sur une placette. Elle s’ouvre d’une grande porte à arceau roman que surmonte un entablement soutenu par deux pilastres de pierre.
La façade est accotée par un clocher assez bas portant un campanile en fer forgé.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND