Saint-Jean-Baptiste
Contenu
Commune, lieu-dit
Néoules
Nom du clocher
Saint-Jean-Baptiste
Patron
Notre-Dame de l’Assomption
Titulaire
Notre-Dame de l’Assomption
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Toulon
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 2 nefs + 3 travées
- Voûtées à croisées d’ogives
- Abside à 3 pans
- Portail plein cintre surbaissé surmonté d’un archivolte
- Clocher carré accotant la façade
- Dimensions : Grande nef : 20 mètres - Nef latérale : 17 mètres
- Voûtées à croisées d’ogives
- Abside à 3 pans
- Portail plein cintre surbaissé surmonté d’un archivolte
- Clocher carré accotant la façade
- Dimensions : Grande nef : 20 mètres - Nef latérale : 17 mètres
Historique
- 1265 : une première église paroissiale paraît en cette année. Elle perd son titre paroissial en 1578, c’est San-Thome, en ruine.
- 1567 : construction de l’église actuelle sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste, chapelle paraissant en 1015
- 1578 : la nouvelle église devient paroissiale à la place de San-Thoumé
- 1667 : l’église Saint-Jean est agrandie d’un bas côté
- 1862 : le chevet qui était plat est ouvert pour permettre la construction de l’abside
- 1567 : construction de l’église actuelle sur l’emplacement d’une chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste, chapelle paraissant en 1015
- 1578 : la nouvelle église devient paroissiale à la place de San-Thoumé
- 1667 : l’église Saint-Jean est agrandie d’un bas côté
- 1862 : le chevet qui était plat est ouvert pour permettre la construction de l’abside
Oeuvres d'art / Particularités
- Tableau du maître autel représentant le baptême de Notre Seigneur par saint Jean-Baptiste, y fut placé en
- Tableau de l’autel du Rosaire
- Tableau de Notre-Dame des Sept Douleurs
- Statue de la Vierge Marie, acquise en 1846, dite imitation de Puget
- Tableau de l’autel du Rosaire
- Tableau de Notre-Dame des Sept Douleurs
- Statue de la Vierge Marie, acquise en 1846, dite imitation de Puget
Notice
La première église de Néoules était dédiée à Saint Thomas apôtre. Elle était située au quartier de Villeneuve où il reste encore quelques vestiges de remparts. Cette église était ancienne, mais on ne la voit citée qu’en 1265. Elle relevait alors du prieur de la Celle. Elle passa ensuite dans les possessions de l’évêque de Marseille en 1315. Enfin, à partir du XVe siècle, elle dépendait du chapitre de Toulon.
En 1545, le conseil communal demanda au chapitre de réparer et d’agrandir l’église. Cette demande n’eut aucun résultat, sinon quelques années plus tard, l’église Saint-Thomas était dépossédée de son titre paroissial au bénéfice de l’église Saint-Jean-Baptiste qu’on avait reconstruite au quartier de Ribière. Peu avant la Révolution, l’église San-Thomé, comme on l’appelait, tombait en ruines.
Donc nous venons de voir qu’au quartier de Ribière, il y avait une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Ce n’était à l’origine qu’une simple chapelle d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. En l’an 1015, cette chapelle était unie au chapitre de Toulon. En 1567, l’édifice était reconstruit et agrandi, car autour du prieuré s’étaient groupées un certain nombre d’habitants qui avaient quitté le site de Villevieille pour celui de Ribière plus accessible. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en 1578, l’église Saint-Jean-Baptiste devenait paroissiale au détriment de sa voisine de plus en plus abandonnée. On peut penser que c’est à l’occasion de ce transfert qu’on plaça au faite de l’église Saint-Jean-Baptiste, la statuette en marbre de Saint-Thomas. En 1657, l’église était devenue trop exiguë pour le nombre d’habitants. On décida alors de l’agrandir, ce qu’on fit en édifiant la nef de la Sainte Vierge, qui comme sa voisine fut couverte par une voûte à croisée d’ogives.
En 1862, pour agrandir l’église, on édifiait un chevet à trois pans qui fut recouvert d’une voûte à croisée d’ogives, comme le reste de l’édifice.
La façade est percée de deux oculus qui correspondent à chaque nef. Son portail d’allure modeste est à plein cintre surbaissé, ainsi que son archivolte ; il est marqué du millésime 1567.
Soutenue de part et d’autre par de massifs contreforts, la dite façade est accotée par un clocher bas et trapu qu’on édifia en 1577.
Les dimensions de l’édifice sont de 20 mètres.
Comme œuvres d’art, signalons le tableau du maître autel représentant le baptême de Notre-Seigneur par saint Jean-Baptiste, saint Dominique recevant le Rosaire (XVIIe), le tableau de Notre-Dame des Sept-Douleurs placé au fond de la chapelle seigneuriale des Allard.
En 1545, le conseil communal demanda au chapitre de réparer et d’agrandir l’église. Cette demande n’eut aucun résultat, sinon quelques années plus tard, l’église Saint-Thomas était dépossédée de son titre paroissial au bénéfice de l’église Saint-Jean-Baptiste qu’on avait reconstruite au quartier de Ribière. Peu avant la Révolution, l’église San-Thomé, comme on l’appelait, tombait en ruines.
Donc nous venons de voir qu’au quartier de Ribière, il y avait une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Ce n’était à l’origine qu’une simple chapelle d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. En l’an 1015, cette chapelle était unie au chapitre de Toulon. En 1567, l’édifice était reconstruit et agrandi, car autour du prieuré s’étaient groupées un certain nombre d’habitants qui avaient quitté le site de Villevieille pour celui de Ribière plus accessible. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en 1578, l’église Saint-Jean-Baptiste devenait paroissiale au détriment de sa voisine de plus en plus abandonnée. On peut penser que c’est à l’occasion de ce transfert qu’on plaça au faite de l’église Saint-Jean-Baptiste, la statuette en marbre de Saint-Thomas. En 1657, l’église était devenue trop exiguë pour le nombre d’habitants. On décida alors de l’agrandir, ce qu’on fit en édifiant la nef de la Sainte Vierge, qui comme sa voisine fut couverte par une voûte à croisée d’ogives.
En 1862, pour agrandir l’église, on édifiait un chevet à trois pans qui fut recouvert d’une voûte à croisée d’ogives, comme le reste de l’édifice.
La façade est percée de deux oculus qui correspondent à chaque nef. Son portail d’allure modeste est à plein cintre surbaissé, ainsi que son archivolte ; il est marqué du millésime 1567.
Soutenue de part et d’autre par de massifs contreforts, la dite façade est accotée par un clocher bas et trapu qu’on édifia en 1577.
Les dimensions de l’édifice sont de 20 mètres.
Comme œuvres d’art, signalons le tableau du maître autel représentant le baptême de Notre-Seigneur par saint Jean-Baptiste, saint Dominique recevant le Rosaire (XVIIe), le tableau de Notre-Dame des Sept-Douleurs placé au fond de la chapelle seigneuriale des Allard.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND