Archives numériques de Fréjus-Toulon

Néoules

Notre-Dame de Trians

Chapelle

Cette chapelle aujourd’hui en ruines se trouve au midi d’une petite colline, qui est à gauche du chemin de Néoules à Cuers. L’abbé Blanc écrit à son sujet que dans une charte de 1143, on relève le nom d’un chanoine Barthélemy de Trians. Dans un acte de vente de 1301, il est parlé du Plan de Nostra Dona de Trians. Enfin, cette chapelle est citée dans un acte notarié daté de 1727. L’historien Achard écrivait en 1788 dans son dictionnaire : « la principale fête, le Roumavage de Néoules est célébré le 15 août avec assez de pompe. Dans ces temps reculés, on allait processionnellement à une chapelle rurale, située à un quart de lieue du village, au pied d’un coteau qui porte encore le nom de Notre-Dame et termine la plaine de Trians. C’était autour de cette chapelle que la fête se célébrait. Mais on a cessé d’y aller et la fête se fait au village depuis que la chapelle, que le prieur décimateur devait entretenir, est tombée en ruines. On y alla encore en 1640, lors de la contagion ». Cet historien ajoute que ceux qui croient que les Templiers avaient une maison à Néoules, disent que la chapelle de Notre-Dame est un reste d’un couvent de religieuses du Temple, qui furent entraînées dans la disgrâce des Templiers. Il dit encore qu’il est certain que les pierres et les briques qui sont répandues autour de cette église ruinée annoncent les débris d’un bâtiment considérable. Ce bâtiment aurait 33 mètres de long et 16 mètres de large. Quant aux ruines de la chapelle, elles ont 7 mètre de long (d’après l’abbé Blanc, ancien curé de Néoules).

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

FR AEC 83 / 1F 04

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