Notre-Dame
Contenu
Commune, lieu-dit
Montfort
Nom du clocher
Notre-Dame
Patron
Saint Blaise
Titulaire
Notre Dame (la Purification)
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs voûtées d’arêtes
- Façade en contrebas de la route, percée de 3 portes. La grande avec plein cintre
- Clocher carré au chevet
- Façade en contrebas de la route, percée de 3 portes. La grande avec plein cintre
- Clocher carré au chevet
Historique
- 1152 : dans une bulle du pape Eugène III, mention de l’église Saint Blaise
- 1207 : le Castrum et l’église Saint-Blaise sont donnés par le comte de Provence aux Templiers
- 1582 : l’évêque de Fréjus ordonne de construire une église sur un point plus rapproché des habitants
- 1601 : la nouvelle église est en construction
- 1617 : achèvement des travaux
- 1207 : le Castrum et l’église Saint-Blaise sont donnés par le comte de Provence aux Templiers
- 1582 : l’évêque de Fréjus ordonne de construire une église sur un point plus rapproché des habitants
- 1601 : la nouvelle église est en construction
- 1617 : achèvement des travaux
Oeuvres d'art / Particularités
- Certains retables
Notice
L’église Notre-Dame de Spéluque est sans doute l’église primitive du pays. Elle serait plus ancienne que la date de 1085, qui la mentionne pour la première fois dans le Cartulaire de Saint-Victor. Mais une bulle du pape Eugène III, qui cite Notre-Dame de Spéluque en 1152 donnant ce prieuré aux chanoine de Pignans, nous fait connaître qu’il existait aussi à Montfort, dans son Castrum, une église, qui était dédiée à saint Blaise. Les Templiers la reçurent ensuite en 1207 dans une donation, qui leur fut faite par le comte de Provence. L’église Saint-Blaise est donc bien distincte de Notre-Dame de Spéluque. Cependant comme la population avait abandonné les hauteurs pour s’établir dans la plaine, l’évêque de Fréjus ordonnait en 1582 de construire une église plus rapprochée des habitations. En 1601, cet ordre avait eu un commencement d’exécution ; mais les travaux durèrent longtemps et ce n’est qu’en 1617 que pût être livrée au culte l’église de la Purification de Notre-Dame. Pendant la Révolution, elle aurait été endommagée par un fanatique qui aurait essayé de l’incendier. Cette église a trois nefs voûtées d’arêtes. A son chevet se dresse un clocher carré assez élevé.
Sa façade, qui est en contre-bas de la route, a ses côtés supérieurs en accolades. Une grande porte cintrée et deux petites linteaux de pierre permettent l’accès des nefs, dans lesquelles la grande baie de la façade, ainsi que d’autres fenêtres des murs latéraux y dépensent une lumière assez abondante.
Quelques beaux retables ornent certains autels.
Sa façade, qui est en contre-bas de la route, a ses côtés supérieurs en accolades. Une grande porte cintrée et deux petites linteaux de pierre permettent l’accès des nefs, dans lesquelles la grande baie de la façade, ainsi que d’autres fenêtres des murs latéraux y dépensent une lumière assez abondante.
Quelques beaux retables ornent certains autels.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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