Notre-Dame de la Nativité
Contenu
Commune, lieu-dit
Le Muy
Nom du clocher
Notre-Dame de la Nativité
Patron
Saint André
Titulaire
Notre-Dame de La Nativité
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef + 3 travées
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 7 pans avec voûte d’une facture particulière
- Façade avec portail à entablement
- Clocher accotant la façade
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 7 pans avec voûte d’une facture particulière
- Façade avec portail à entablement
- Clocher accotant la façade
Historique
- 1143 : mention dans une bulle d’Innocent II de l’église primitive de Saint-André
- 1522 : construction de l’église actuelle. On utilise les pierres de la vieille église Notre-Dame de La Lause pour achever la nouvelle église
- 1580 : au cours des guerres de religion, la voûte est crevée
- 1522 : construction de l’église actuelle. On utilise les pierres de la vieille église Notre-Dame de La Lause pour achever la nouvelle église
- 1580 : au cours des guerres de religion, la voûte est crevée
Notice
L’église est dédiée à la Nativité de la Sainte Vierge. L’historien Girardin écrit qu’elle fut consacrée on se sait à quelle date, sous le titre de Notre-Dame de La Lauze.
En 1522, elle était en construction et les consuls demandaient alors au seigneur du lieu la démolition de la vielle église de Notre-Dame de La Lauze pour utiliser les pierres pour l’achèvement de la nouvelle église.
L’église primitive était sous le vocable de Saint-André ; elle paraît en 1143 dans une bulle d’Innocent II. Elle existait encore à la fin du XVIIe siècle.
A peine achevée, la nouvelle église fut en butte aux destructions de la guerre ; en 1546 de la part des Impériaux ; en 1580, au cours des guerres de religions. Il faudra arriver en 1634 pour que disparaissent ses blessures.
Cette église est une des rares églises fortifiées qui soient dans le diocèse. Dans ses murs apparaissent encore des consoles, des créneaux et des mâchicoulis.
Ce vaste vaisseau ne comporte qu’une seule nef et trois travées. La voûte est à croisée d’ogives aux nervures retombant sur de triples colonnes.
L’abside qui est à sept pans, est couverte d’une voûte de cette structure toute particulière qu’est une voûte à liernes et à tiercerons ; ses nervures sont reçues par de fines colonnes. Le chœur est abondamment éclairé par cinq grandes fenêtres gothiques.
La façade ouvre son portail sur une place ; celui-ci a un entablement et un linteau en arc de cercle, mais ce style jure avec celui de l’église.
Le clocher, qui l’accote, fut construit en 1570. On a pratiqué à sa base une porte ogivale et son sommet est doté d’un campanile en fer forgé très ouvragé.
Girardin écrivait en 1748 : « qu’on trouve en entrant, près de la porte, qui est latérale, un tombeau en forme de caisse, élevée de trois pieds sur terre, avec cette inscription à l’entour, Nobilis Joannes de Ponteves Dominus de Mudio, qui obiit anno 1528 ».
En 1522, elle était en construction et les consuls demandaient alors au seigneur du lieu la démolition de la vielle église de Notre-Dame de La Lauze pour utiliser les pierres pour l’achèvement de la nouvelle église.
L’église primitive était sous le vocable de Saint-André ; elle paraît en 1143 dans une bulle d’Innocent II. Elle existait encore à la fin du XVIIe siècle.
A peine achevée, la nouvelle église fut en butte aux destructions de la guerre ; en 1546 de la part des Impériaux ; en 1580, au cours des guerres de religions. Il faudra arriver en 1634 pour que disparaissent ses blessures.
Cette église est une des rares églises fortifiées qui soient dans le diocèse. Dans ses murs apparaissent encore des consoles, des créneaux et des mâchicoulis.
Ce vaste vaisseau ne comporte qu’une seule nef et trois travées. La voûte est à croisée d’ogives aux nervures retombant sur de triples colonnes.
L’abside qui est à sept pans, est couverte d’une voûte de cette structure toute particulière qu’est une voûte à liernes et à tiercerons ; ses nervures sont reçues par de fines colonnes. Le chœur est abondamment éclairé par cinq grandes fenêtres gothiques.
La façade ouvre son portail sur une place ; celui-ci a un entablement et un linteau en arc de cercle, mais ce style jure avec celui de l’église.
Le clocher, qui l’accote, fut construit en 1570. On a pratiqué à sa base une porte ogivale et son sommet est doté d’un campanile en fer forgé très ouvragé.
Girardin écrivait en 1748 : « qu’on trouve en entrant, près de la porte, qui est latérale, un tombeau en forme de caisse, élevée de trois pieds sur terre, avec cette inscription à l’entour, Nobilis Joannes de Ponteves Dominus de Mudio, qui obiit anno 1528 ».
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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