Notre-Dame du Mont-Carmel
Contenu
Commune, lieu-dit
Le Luc
Nom du clocher
Notre-Dame du Mont-Carmel
Patron
Saint Joseph
Titulaire
Notre-Dame du Mont-Carmel
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs + 3 travées
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 3 pans
- Arcades ogivales
- Portail ogival aux nombreuses voussures
- Baies ogivales dans l’abside
- Baies ogivales dans la façade
- Clocher–mur à 3 baies surmontant la partie droite de la façade
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 3 pans
- Arcades ogivales
- Portail ogival aux nombreuses voussures
- Baies ogivales dans l’abside
- Baies ogivales dans la façade
- Clocher–mur à 3 baies surmontant la partie droite de la façade
Historique
- Fin du XIVe : construction de l’église des Carmes devenue église
- 1590 : d’après l’historien Aubé, ce serait dans cette église qu’aurait eu lieu le massacre des habitants qui avaient cherché un asile pour se protéger des soldats du marquis d’Oraison
- 1803 : l’église des Carmes devient paroissiale
- 1935 : elle est classée monument historique
- 1590 : d’après l’historien Aubé, ce serait dans cette église qu’aurait eu lieu le massacre des habitants qui avaient cherché un asile pour se protéger des soldats du marquis d’Oraison
- 1803 : l’église des Carmes devient paroissiale
- 1935 : elle est classée monument historique
Notice
L’église actuelle est dédiée à Notre-Dame du Mont-Carmel. Elle était avant la Révolution, l’église d’un couvent de Carmes. Sa construction remonterait à la fin du XIXe siècle, date de l’établissement de ces religieux dans le pays. Ce n’est qu’en 1803 que cette église conventuelle devint paroissiale. Mais cette décision prise par l’archevêque d’Aix se heurta à l’opposition du maire et d’une partie de la population, qui désiraient conserver l’ancienne église Notre-Dame de Nazareth.
Ce vénérable sanctuaire, qui perdait son titre paroissial, est situé à l’ouest de la ville ; il était possession de Saint-Victor et sa date de construction n’est pas connue. Cependant, une bulle de 1114 mentionnait déjà cette église Sainte-Marie du Luc. Il n’en reste aujourd’hui que quelques parties à l’ombre de la tour hexagonale, qui fut construite en 1517 pour servir de clocher.
En 1658, l’édifice dut être agrandi, mais les travaux menés de façon défectueuse furent la cause de réparations, qui devinrent trop fréquentes ; si bien que déjà avant la Révolution son abandon était décidé. L’église actuelle, qui lui succéda en 1803 comme paroisse fut consacrée à une date qui est restée inconnue. Elle comprend trois nefs, qui portent une voûte à croisée d’ogives aux nervures retombant sur des piles. Son vaisseau est divisé en trois travées qui sont constituées par des arcades ogivales. La façade, qui se tourne vers une large place, s’ouvre en contre-bas d’une rue d’un beau portail ogival aux nombreuses voussures. Deux hautes baies ogivales le surmontent donnant un peu de jour à la nef centrale, tandis que deux baies plus petites éclairent chacune un collatéral.
Accotant le sommet de la façade, un campanile surmonté d’un fronton triangulaire porte dans ses alvéoles trois cloches.
D’après l’historien local, Frédéric Aubé, ce serait dans cette église que se serait déroulé le massacre des habitants en 1590, alors que ceux-ci y avaient cherché un asile contre les excès des soldats du baron d’Ampus. D’autre part dans son ouvrage « Les évêques de Fréjus », le chanoine Espitalier écrit que « en 1601, l’évêque Barthélemy de Camelin, son premier soin en arrivant au Luc fut de réconcilier l’église paroissiale profanée par l’horrible massacre de 1590 et depuis lors interdite au culte ». Le débat n’a pas encore été tranché.
Soulignons que l’église actuelle et la tour hexagonale de l’ancienne église sont classées par les Beaux Arts.
Ce vénérable sanctuaire, qui perdait son titre paroissial, est situé à l’ouest de la ville ; il était possession de Saint-Victor et sa date de construction n’est pas connue. Cependant, une bulle de 1114 mentionnait déjà cette église Sainte-Marie du Luc. Il n’en reste aujourd’hui que quelques parties à l’ombre de la tour hexagonale, qui fut construite en 1517 pour servir de clocher.
En 1658, l’édifice dut être agrandi, mais les travaux menés de façon défectueuse furent la cause de réparations, qui devinrent trop fréquentes ; si bien que déjà avant la Révolution son abandon était décidé. L’église actuelle, qui lui succéda en 1803 comme paroisse fut consacrée à une date qui est restée inconnue. Elle comprend trois nefs, qui portent une voûte à croisée d’ogives aux nervures retombant sur des piles. Son vaisseau est divisé en trois travées qui sont constituées par des arcades ogivales. La façade, qui se tourne vers une large place, s’ouvre en contre-bas d’une rue d’un beau portail ogival aux nombreuses voussures. Deux hautes baies ogivales le surmontent donnant un peu de jour à la nef centrale, tandis que deux baies plus petites éclairent chacune un collatéral.
Accotant le sommet de la façade, un campanile surmonté d’un fronton triangulaire porte dans ses alvéoles trois cloches.
D’après l’historien local, Frédéric Aubé, ce serait dans cette église que se serait déroulé le massacre des habitants en 1590, alors que ceux-ci y avaient cherché un asile contre les excès des soldats du baron d’Ampus. D’autre part dans son ouvrage « Les évêques de Fréjus », le chanoine Espitalier écrit que « en 1601, l’évêque Barthélemy de Camelin, son premier soin en arrivant au Luc fut de réconcilier l’église paroissiale profanée par l’horrible massacre de 1590 et depuis lors interdite au culte ». Le débat n’a pas encore été tranché.
Soulignons que l’église actuelle et la tour hexagonale de l’ancienne église sont classées par les Beaux Arts.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND