Saint-Jean l’Evangéliste

Contenu

Commune, lieu-dit

La Valette

Nom du clocher

Saint-Jean l’Evangéliste

Patron

Sainte Cécile

Titulaire

Saint Jean l’Evangéliste

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Toulon

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 1 nef + 1 bas côté
- Voûtée en ogives dans sa partie ancienne
- Voûtée en croisillons dans sa partie moderne
- Chevet plat
- Façade en pierres appareillées
◦ portail avec entablement
◦ porte sculptée
◦ clocher au chevet

Historique

- 1188 – 1200 : mention de l’église dans le Cartulaire de Pignans
- 1592 : prolongation de la nef vers la porte
- 1689 – 1697 : nouvel agrandissement
- 1690 : la façade
- 1766 : le clocher est construit
- Orgue : acquis en 1843 – restauré en 1969

Oeuvres d'art / Particularités

- Toile : Résurrection de Lazare
- Toile : Mort de saint Joseph attribué à Puget
- Toile : Saint Dominique par Grève (1656) – classé
- Toile : Saint Jean devant la porte latine, qui représentait avant sa transformation « Saint Jean écrivant l’Apocalypse », la première toile attribuée à Puget
- Imposte de la porte, attribuée à Puget
- Statue de la Vierge à l’Enfant dans la niche de la façade – classée
- Croix processionnelle des Pénitents Blancs

Notice

Il est difficile de préciser la date de construction de l’église Saint-Jean-l’Evangéliste. Cependant on peut avancer qu’au XIe ou XIIe siècle, il y avait à la Valette une église placée sous ce vocable. Cette église, qui s’élève au centre de l’agglomération, est composée d’une nef et d’un bas côté que sépare une muraille. La nef a deux parties assez dissemblables : une partie ancienne, qui est celle où se trouve le chœur ; cette ancienneté est reconnaissable à son appareillage de pierres de taille. Cependant telle qu’elle est en cette partie, l’église ne remonte pas aux XIe ou XIIe siècle. Les murs sont peut-être de cette époque, mais la voûte à croisée d’ogives et arcs doubleaux brisés la rapprochent de notre temps et la mettent de la fin du XIIIe siècle ou des débuts du XIVe siècle. Quant à la seconde partie, qui est celle portant une voûte plus haute, elle a été élevée au cours des agrandissements successifs qui s’exécutèrent en 1594, 1613 et la dernière décade du XVIIe siècle. Chaque époque est bien marquée par le style des voûtes et la maçonnerie des murs. La grande nef se termine par un chevet plat que trouent deux niches qui furent jadis des fenêtres. La façade à pignon borde la route, elle s’ouvre d’un portail monumental exécuté en 1689. Il porte un entablement sur lequel repose une sorte de fronton formant une niche et qui est soutenu lui–même par deux colonnes et deux pilastres. Ce portail abrite ces chefs d’œuvres de sculpture que sont les vantaux, panneaux et imposte de la porte ; mais ce qui retient surtout l’attention, c’est ce tableau taillé dans le bois qui représente « Saint Jean écrivant l’Apocalypse dans l’île de Pathmos ».
Cette œuvre a fait l’objet de discussions au sujet de son auteur : Puget ou un de ses élèves ? Le problème n’a pas été résolu et reste entier.
Le chevet, qui porte des créneaux, est à côté de la tour carrée du clocher, haute de 20 mètres. Elle fut édifiée en 1765 au-devant de la porte primitive.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 05

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

Mots-clés

Pénitents

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