Sainte Marie-Madeleine
Contenu
Commune, lieu-dit
La Môle
Nom du clocher
Sainte Marie-Madeleine
Patron
Sainte Marie-Madeleine
Titulaire
Sainte Marie-Madeleine
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef
- Voûtée
- Façade avec fronton
- Clocheton sur la façade
- Voûtée
- Façade avec fronton
- Clocheton sur la façade
Historique
- 1084 : mention de l’église de la montagne dans une bulle de Grégoire VII
- XIVe : le village est saccagé et les habitants dispersés
- 1442 : le pape Eugène IV unit le prieuré de la Môle à la Chartreuse de La Verne.
- 1835 : M. de Fontcolombe fait construire une chapelle qui sert d’église paroissiale.
- 1861 : souscription pour la construction d’une nouvelle église : 9369 francs
- 1872 : construction de l’église actuelle
- 1901 : l’église est restaurée
- XIVe : le village est saccagé et les habitants dispersés
- 1442 : le pape Eugène IV unit le prieuré de la Môle à la Chartreuse de La Verne.
- 1835 : M. de Fontcolombe fait construire une chapelle qui sert d’église paroissiale.
- 1861 : souscription pour la construction d’une nouvelle église : 9369 francs
- 1872 : construction de l’église actuelle
- 1901 : l’église est restaurée
Notice
L’église paroissiale primitive dont il est fait mention au XIe siècle était dédiée à sainte Marie-Madeleine. Elle paraît en 1084 dans une bulle de Grégoire VII. Elle était l’église d’un village qui fut saccagé à la fin du XIVe siècle. Les habitants s’étant dispersés, l’église demeura seule au milieu des ruines. En 1442, le pape Eugène IV unit ce prieuré à la Chartreuse de la Verne, qui fut tenue d’y assurer un service régulier. Quant aux habitants , ils durent monter à cette église de la montagne pour entendre la messe et recevoir les sacrements.
Cependant au XVIIIe siècle, les fidèles délaissant cette église avaient pris l’habitude d’assister aux offices dans une chapelle du domaine de Fontcolombe. En 1835, M. de Fontcolombe fit même construire une autre chapelle pour que les habitants du quartier puissent mieux assurer leurs devoirs religieux. En 1858, l’église de la montagne, qui était toute délabrée, fut interdite par l’autorité ecclésiastique. Dès lors la chapelle de Fontcolombe servit d’église paroissiale en attendant la construction d’une véritable église.
En 1860, une souscription faite parmi les habitants pour la construction d’une nouvelle église, s’éleva à la somme de 9369 francs. C’est en l’année 1872 que la construction de l’église actuelle fut entreprise et menée à bonne fin. Comme l’église ancienne, elle fut dédiée à sainte Marie-Madeleine.
Cet édifice, qui s’élève un peu en retrait de la route, au fond d’une place, ne comporte qu’une nef et forme un rectangle.
Sa façade toute blanche est surmontée d’un fronton que domine un clocheton. Un oculus la perce en son centre , ainsi que deux petites fenêtres en forme de meurtrières. L’entrée est toute simple avec son portail à l’arceau roman surmonté d’un archivolte.
Cependant au XVIIIe siècle, les fidèles délaissant cette église avaient pris l’habitude d’assister aux offices dans une chapelle du domaine de Fontcolombe. En 1835, M. de Fontcolombe fit même construire une autre chapelle pour que les habitants du quartier puissent mieux assurer leurs devoirs religieux. En 1858, l’église de la montagne, qui était toute délabrée, fut interdite par l’autorité ecclésiastique. Dès lors la chapelle de Fontcolombe servit d’église paroissiale en attendant la construction d’une véritable église.
En 1860, une souscription faite parmi les habitants pour la construction d’une nouvelle église, s’éleva à la somme de 9369 francs. C’est en l’année 1872 que la construction de l’église actuelle fut entreprise et menée à bonne fin. Comme l’église ancienne, elle fut dédiée à sainte Marie-Madeleine.
Cet édifice, qui s’élève un peu en retrait de la route, au fond d’une place, ne comporte qu’une nef et forme un rectangle.
Sa façade toute blanche est surmontée d’un fronton que domine un clocheton. Un oculus la perce en son centre , ainsi que deux petites fenêtres en forme de meurtrières. L’entrée est toute simple avec son portail à l’arceau roman surmonté d’un archivolte.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND