Purification de La Sainte Vierge (La)
Contenu
Commune, lieu-dit
La Martre
Nom du clocher
Purification de La Sainte Vierge (La)
Patron
Saint Blaise
Sainte Marthe
Saint Jean-Baptiste
Titulaire
Purification de la Sainte Vierge (La)
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef
- Voûte à berceau plein cintre
- Abside en cul-de-four
- Clocheton à 2 baies sur la façade
- Voûte à berceau plein cintre
- Abside en cul-de-four
- Clocheton à 2 baies sur la façade
Historique
- XIe : l’église Saint-Blaise fut construite par le seigneur Hugues. Sur une pierre : « Ugo me fecit »
- 1585 : destruction du Castrum, au cours des guerres de religion. Alors le vieux village est abandonné par ses habitants qui vont s’établir soit près de la chapelle de Sainte-Marthe, soit au Plan d’Annelle.
- 1680 : construction de l’église actuelle
- 1849 : la voûte de l’église s’effondre pendant la messe dominicale. Quelques personnes sont blessées.
- 1852 : on profite des réparations occasionnées par l’écroulement de la voûte pour agrandir l’église.
- 1585 : destruction du Castrum, au cours des guerres de religion. Alors le vieux village est abandonné par ses habitants qui vont s’établir soit près de la chapelle de Sainte-Marthe, soit au Plan d’Annelle.
- 1680 : construction de l’église actuelle
- 1849 : la voûte de l’église s’effondre pendant la messe dominicale. Quelques personnes sont blessées.
- 1852 : on profite des réparations occasionnées par l’écroulement de la voûte pour agrandir l’église.
Oeuvres d'art / Particularités
Un retable du XVIIe siècle au maître autel
Notice
L’église de La Martre est dédiée à la Purification de La Vierge. Sa construction fut terminée en 1608. L’église primitive était située au Castrum de Martha où se dresse l’ancienne église Saint-Blaise. Cet édifice, qui porte sur une de ses pierres « Ugo me fecit » remonte au XIe siècle. Les Pères de Lérins, en étaient les administrateurs. L’édifice, qui est orienté, est encore debout. Il est constitué d’une abside en cul-de-four. Sa voûte est en plein cintre ; sa porte romane s’ouvre au midi ; c’est une construction en pierres de taille appareillées. En 1585, au temps des guerres de religion, le village fut dévasté ; alors les habitants l’abandonnèrent pour aller s’établir les uns au Plan d’Anelle, les autres au hameau de Mallaigues, proche la chapelle de Sainte-Marthe. C’est ce lieu qui deviendra le village actuel de La Martre. La chapelle accueillit alors les infortunés habitants, en attendant qu’une église plus vaste fut construite.
De fait en 1677, au cours de sa visite pastorale, Mgr de Clermont-Tonnerre, évêque de Fréjus, ordonnait qu’une église soit construite en ce lieu où s’était retirée la majorité des habitants. Les travaux entrepris furent achevés en 1680.
En 1849, une partie de la voûte s’écroulait un dimanche pendant la messe ; quelques fidèles furent blessés. En 1852, on profita de ce fâcheux événement pour restaurer l’édifice et l’agrandir. Les travaux étaient terminés en 1853. Deux cloches étaient bénites dans le courant de l’année.
Cette église comprend une nef voûtée en berceau plein cintre se terminant par une abside en cul-de-four.
La façade, qui s’ouvre d’une porte à l’arceau roman, est surmontée d’un clocheton à deux baies. Le chœur est orné d’un retable du XVIIe siècle.
De fait en 1677, au cours de sa visite pastorale, Mgr de Clermont-Tonnerre, évêque de Fréjus, ordonnait qu’une église soit construite en ce lieu où s’était retirée la majorité des habitants. Les travaux entrepris furent achevés en 1680.
En 1849, une partie de la voûte s’écroulait un dimanche pendant la messe ; quelques fidèles furent blessés. En 1852, on profita de ce fâcheux événement pour restaurer l’édifice et l’agrandir. Les travaux étaient terminés en 1853. Deux cloches étaient bénites dans le courant de l’année.
Cette église comprend une nef voûtée en berceau plein cintre se terminant par une abside en cul-de-four.
La façade, qui s’ouvre d’une porte à l’arceau roman, est surmontée d’un clocheton à deux baies. Le chœur est orné d’un retable du XVIIe siècle.
NOTES SUR L'EGLISE DE LA MARTRE PAR L'ABBE CHAPERON :
L'église actuelle fut construite conformément à une sentence de visite de Mgr de Clermont-Tonnerre, évêque de Fréjus, en date du 13 octobre 1677.
On lui donna simplement les proportions d'une petite chapelle, car elle ne devait servir qu'au hameau de Mallaigues, aujourd'hui village de la Martre.
La même sentence ordonnait en outre d'édifier une autre chapelle et une maison claustrale au hameau du Plan d'Anelle, qui était érigé en paroisse succursale de la paroisse de La Martre et aurait désormais son desservant particulier.
L'ancienne paroisse Saint-Blaise située dans l'ancien village, à une lieue de Mallaigues, devenait simplement chapelle champêtre. Cette paroisse Saint-Blaise n'était paroisse que depuis 1580, époque où les soldats du baron de Vins démolirent de fond en comble l'église Notre-Dame de Pierre Longue.
L'église Saint-Blaise existe encore dans un bon état de conservation. C'est un monument du XIIe siècle. Elle avait été fondée à titre de chapellenie par les premiers barons de Castellane, seigneurs de La Martre. Elle appartient aujourd'hui (1905) à M. Gratien Chabaud, conseiller municipal de La Martre.
Après la loi constitutionnelle du 7 vendémiaire an IV, l'église de La Martre resta officiellement ouverte au culte jusqu'à l'an VII. L'abbé Etienne Roux, curé de La Martre depuis 1788 avait fait sa déclaration de ministre du culte catholique et prêté serment de la haine à la Royauté et à l'anarchie, ainsi que d'attachement à la République et à la constitution de l'an III. Il renouera ce serment le 26 frimaire de la même année.
D'après les traditions locales, les exercices religieux se firent quand même dans l'église jusqu'en l'an XI où elle fut définitivement rendue au culte catholique.
Elle ne fut sûrement pas aliénée comme bien national car le 27 germinal an XI le Conseil municipal de La Martre répond à une circulaire du Citoyen Prêfet que la commune a encore tous les bâtiments nécessaires à l'exercice du culte, mais qu'ils sont dans un état pitoyable de délabrement.
En 1825, la commune obtient de s'imposer extraordinairement en centimes additionnels et fait blanchir l'église et refaire la toiture.
En 1841, une partie de la voûte de l'église s'effondra et blessa quelques fidèles.
En 1852, le département accordait 900 francs à la commune pour réparer l'église. Les habitants, de leur côté, s'engageaient pour 350 journées d'hommes et de bêtes.
Dans sa délibération de Quasimodo 1851, le Conseil de fabrique avait décidé de reconstruire l'église sur des proportions plus grandes.
Le plan fut exécuté et la construction s'acheva dans l'automne de 1853. M. le Curé David assisté de M. Andréis, curé de Châteauvieux, bénit la nouvelle église en vertu d'une délégation épiscopale le 18 décembre 1853.
Le même jour, il bénit la cloche Marie-Victoire, fondue aux frais des habitants et le 27 janvier 1854, il bénit également la cloche Marthe-Henriette-Eulalie, donnée aussi par les paroissiens.
En 1870, le département accorda 200 francs pour construire la tribune.
En 1886, le conseil de fabrique fit faire de grosses réparations à l'église.
L'église actuelle fut construite conformément à une sentence de visite de Mgr de Clermont-Tonnerre, évêque de Fréjus, en date du 13 octobre 1677.
On lui donna simplement les proportions d'une petite chapelle, car elle ne devait servir qu'au hameau de Mallaigues, aujourd'hui village de la Martre.
La même sentence ordonnait en outre d'édifier une autre chapelle et une maison claustrale au hameau du Plan d'Anelle, qui était érigé en paroisse succursale de la paroisse de La Martre et aurait désormais son desservant particulier.
L'ancienne paroisse Saint-Blaise située dans l'ancien village, à une lieue de Mallaigues, devenait simplement chapelle champêtre. Cette paroisse Saint-Blaise n'était paroisse que depuis 1580, époque où les soldats du baron de Vins démolirent de fond en comble l'église Notre-Dame de Pierre Longue.
L'église Saint-Blaise existe encore dans un bon état de conservation. C'est un monument du XIIe siècle. Elle avait été fondée à titre de chapellenie par les premiers barons de Castellane, seigneurs de La Martre. Elle appartient aujourd'hui (1905) à M. Gratien Chabaud, conseiller municipal de La Martre.
Après la loi constitutionnelle du 7 vendémiaire an IV, l'église de La Martre resta officiellement ouverte au culte jusqu'à l'an VII. L'abbé Etienne Roux, curé de La Martre depuis 1788 avait fait sa déclaration de ministre du culte catholique et prêté serment de la haine à la Royauté et à l'anarchie, ainsi que d'attachement à la République et à la constitution de l'an III. Il renouera ce serment le 26 frimaire de la même année.
D'après les traditions locales, les exercices religieux se firent quand même dans l'église jusqu'en l'an XI où elle fut définitivement rendue au culte catholique.
Elle ne fut sûrement pas aliénée comme bien national car le 27 germinal an XI le Conseil municipal de La Martre répond à une circulaire du Citoyen Prêfet que la commune a encore tous les bâtiments nécessaires à l'exercice du culte, mais qu'ils sont dans un état pitoyable de délabrement.
En 1825, la commune obtient de s'imposer extraordinairement en centimes additionnels et fait blanchir l'église et refaire la toiture.
En 1841, une partie de la voûte de l'église s'effondra et blessa quelques fidèles.
En 1852, le département accordait 900 francs à la commune pour réparer l'église. Les habitants, de leur côté, s'engageaient pour 350 journées d'hommes et de bêtes.
Dans sa délibération de Quasimodo 1851, le Conseil de fabrique avait décidé de reconstruire l'église sur des proportions plus grandes.
Le plan fut exécuté et la construction s'acheva dans l'automne de 1853. M. le Curé David assisté de M. Andréis, curé de Châteauvieux, bénit la nouvelle église en vertu d'une délégation épiscopale le 18 décembre 1853.
Le même jour, il bénit la cloche Marie-Victoire, fondue aux frais des habitants et le 27 janvier 1854, il bénit également la cloche Marthe-Henriette-Eulalie, donnée aussi par les paroissiens.
En 1870, le département accorda 200 francs pour construire la tribune.
En 1886, le conseil de fabrique fit faire de grosses réparations à l'église.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Abbé Chaperon
Cote
FR AEC 83 / 1F 04
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND