Nativité (La)

Contenu

Commune, lieu-dit

La Garde

Nom du clocher

Nativité (La)

Patron

Saint Maur

Titulaire

Nativité de la Vierge Marie (La)

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Toulon

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 1 nef + 2 bas côtés
- Voûte d’arêtes
- Chevet plat
- Façade avec accolades
- Portail avec entablement
- Clocher carré au chevet

Historique

- XIIe : construction de l’église Notre-Dame
- 1782 : à cause de son exiguïté et de sa situation dans un lieu élevé, l’église paroissiale est transférée dans la chapelle Saint-Maur, sise au pied du monticule. Elle avait été construite dans la première moitié du XVIIe siècle.
- 1778 : l’architecte Honoré Vaccon dresse les plans de la nouvelle église
- 1788 : l’évêque de Toulon inaugure la nouvelle église
- 1793 : l’église est dévastée par les troupes alliées, qui y ont été casernées. L’édifice sera abandonné jusqu’en 1825.
- 1825 : des subsides ont été accordés par l’Etat pour les réparations à faire à l’église.
- 1828 : l’église complètement restaurée est rendue au culte
- 1893 : acquisition d’un orgue qui sera bénit le 18 juin par Mgr Mignot.

Oeuvres d'art / Particularités

- Buste de saint Maur
- Chaire dû au sculpteur Sénéquier
- Toiles qui pour la plupart sont des copies
- Orgue acquis en 1893

Notice

L’église paroissiale actuelle est sous le vocable de la Nativité de la Vierge. Elle fut construite en 1784 et les travaux furent achevés en 1789. Ils furent conduits d’après les plans de l’architecte Honoré Vaccon de Toulon.
Cette église, qui est située au centre de l’agglomération, avait été précédée de l’ancienne église Notre-Dame, devenue simple chapelle. Ce sanctuaire, qui a été classé monument historique, paraît déjà au XIIe siècle et cessera d’être église paroissiale à la veille de la Révolution.
La nouvelle église eut des débuts mouvementés : en 1793, elle fut dévastée par les soldats anglais, puis, abandonnée, une partie de la toiture s’effondra. En 1822, la commune s’occupa d’y faire les réparations qui s’imposaient ; mais ce ne sera qu’en 1828, que les fidèles pourront y entendre la messe. Ce vaste vaisseau comprend une nef centrale et deux collatéraux. Une voûte d’arêtes les couvre et des pilastres en soutiennent les arcs en plein cintre. Entre les piliers s’ouvrent de hautes arcades en plein cintre, qui forment cinq travées.
Le chœur, qui est rectangulaire est de même largeur que la nef centrale ; des boiseries l’entourent entièrement ; le mur du chevet est ajourée par une fenêtre géminée.
La façade se présente à un carrefour ; elle est à pignon que rejoignent deux accolades ; elle est percée de trois « oculus » et s’ouvre de trois portes cintrées faisant accéder à chaque nef. La porte centrale est encadrée de pilastres qui soutiennent un entablement surmonté d’une niche.
Tout l’édifice est étayé à hauteur de travées par des contreforts. A son chevet se dresse un clocher carré tout simple, sans toiture, ni campanile.
A l’intérieur, il y a quelques toiles qui sont pour la plupart des copies de maîtres ; mais ce qui méritera notre attention ce sera la chaire, œuvre du sculpteur toulonnais Sénéquier et un buste en bois de saint Maur, sur le socle duquel on lit cette inscription « ex-voto domini de Monthezun 1714 ».
Cette œuvre est classée par les Beaux Arts.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 04

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

Nouveau mots-clés

I agree with terms of use and I accept to free my contribution under the licence CC BY-SA.