Immaculée-Conception (L')
Contenu
Commune, lieu-dit
La Farlède
Nom du clocher
Immaculée-Conception (L')
Patron
Saint Jean-Baptiste
Titulaire
Immaculée-Conception (L')
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Toulon
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs voûtées d’arêtes sans doubleaux
- Chevet plat
- Portail avec entablement
- Clocher carré
- Chevet plat
- Portail avec entablement
- Clocher carré
Historique
- 1081 : une église est confiée aux religieux de Saint-Victor (chapelle de La Trinité). Il y avait aussi sur l’emplacement du bourg une église dédiée à Saint-Jean-Baptiste
- 1746 : le conseil municipal de Solliès-Ville décide la construction d’une église au hameau de La Farlède
- 1755 : le 8 décembre, Mgr Joly de Choin, évêque de Toulon, bénit la nouvelle église
- 1779 : l’église de La Farlède est érigée en église paroissiale
- 1746 : le conseil municipal de Solliès-Ville décide la construction d’une église au hameau de La Farlède
- 1755 : le 8 décembre, Mgr Joly de Choin, évêque de Toulon, bénit la nouvelle église
- 1779 : l’église de La Farlède est érigée en église paroissiale
Oeuvres d'art / Particularités
- Dans le sanctuaire, il y a trois toiles datant du XVIIIe siècle. Celles des côtés furent peintes en 1785 par Panisse
- Le crucifix qu’on voit contre un pilier provient de l’ancien collège de la Marine à Toulon
- La statue de la Vierge acquise en 1727 fut soustraite à la profanation pendant la Révolution et mise ensuite sur son autel.
- Le crucifix qu’on voit contre un pilier provient de l’ancien collège de la Marine à Toulon
- La statue de la Vierge acquise en 1727 fut soustraite à la profanation pendant la Révolution et mise ensuite sur son autel.
Notice
L’église de La Farlède fut une des premières églises dédiées à l’Immaculée Conception, puisque ce vocable lui fut donné lors de la bénédiction solennelle le 8 décembre 1753 par l’évêque de Toulon, Mgr Joly de Choin.
Il y avait dans ce quartier des Solliès une vieille chapelle dédiée à saint Jean, qui servait d’église paroissiale mais elle était trop exigüe. Il y avait aussi une autre chapelle, la Trinité, mais elle était trop éloignée de l’agglomération. C’est pourquoi en 1746, le conseil communal de Solliès-Ville, dont La Farlède était un membre, décidait de bâtir une église assez vaste pour la population du lieu. Les travaux commencés aussitôt durèrent quelques années, puisque la nouvelle église ne fut bénite qu’en 1755. Cet édifice se présentait alors comme nous le voyons aujourd’hui, c’est-à-dire comprenant une grande nef et des bas côtés. Ces trois nefs sont voûtées d’arêtes mais ont cela de particulier qu’elles n’ont pas d’arcs doubleaux. Tout le long du vaisseau court une corniche. Des arcades à plein cintre font de part et d’autre communiquer la nef centrale avec ses collatéraux.
Le chevet est plat. Le chœur qu’il abrite est garni de belles boiseries. Un retable à colonnes torses est suspendu au mur du fond avec son tableau, qui est une représentation de la Sainte Vierge.
La façade toute en pierres de taille se présente au bord de la route. Elle s’ouvre d’un portail monumental que couvre un entablement surmonté d’un fronton en accolades avec une niche au centre.
Au chevet se dresse le clocher carré portant un campanile en fer forgé.
Il y avait dans ce quartier des Solliès une vieille chapelle dédiée à saint Jean, qui servait d’église paroissiale mais elle était trop exigüe. Il y avait aussi une autre chapelle, la Trinité, mais elle était trop éloignée de l’agglomération. C’est pourquoi en 1746, le conseil communal de Solliès-Ville, dont La Farlède était un membre, décidait de bâtir une église assez vaste pour la population du lieu. Les travaux commencés aussitôt durèrent quelques années, puisque la nouvelle église ne fut bénite qu’en 1755. Cet édifice se présentait alors comme nous le voyons aujourd’hui, c’est-à-dire comprenant une grande nef et des bas côtés. Ces trois nefs sont voûtées d’arêtes mais ont cela de particulier qu’elles n’ont pas d’arcs doubleaux. Tout le long du vaisseau court une corniche. Des arcades à plein cintre font de part et d’autre communiquer la nef centrale avec ses collatéraux.
Le chevet est plat. Le chœur qu’il abrite est garni de belles boiseries. Un retable à colonnes torses est suspendu au mur du fond avec son tableau, qui est une représentation de la Sainte Vierge.
La façade toute en pierres de taille se présente au bord de la route. Elle s’ouvre d’un portail monumental que couvre un entablement surmonté d’un fronton en accolades avec une niche au centre.
Au chevet se dresse le clocher carré portant un campanile en fer forgé.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND