Sainte-Marie

Contenu

Commune, lieu-dit

La Celle

Nom du clocher

Sainte-Marie

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 1 nef + 3 travées
- Voûte à berceau brisé
- Chevet plat
- Façade surmontée d’un clocheton carré

Historique

- 1160 : dans une bulle d’Alexandre III, il est fait mention d’un monastère de femmes à La Celle.
- 1225 : un acte de Raymond Bérenger, comte de Provence, nous fait connaître qu’il existait alors à La Celle, un couvent de femmes, dans lequel s’était retirée sa mère, Garsende.
- 1797 : cette église est vendue comme bien national
- 1816 : l’ancienne église paroissiale menaçant de tomber en ruines, le curé Brun achète l’église des Bénédictines pour en faire l’église paroissiale.
- 1833 : la commune rachète au curé Brun l’église des Bénédictines pour faire l’église paroissiale
- 1889 : l’église et les bâtiments du monastère sont classés monuments historiques

Oeuvres d'art / Particularités

- Un grand Christ en bois suspendu sur le mur du côté droit du sanctuaire. Il est d’un effrayant réalisme.
- Tableau du maître-autel
- Tableau de l’autel de la Croix (XVe siècle)
- Cuve baptismale

Notice

L’église Saint-Marie de La Celle était autrefois l’église d’un monastère de Bénédictines. Le pape Alexandre III fait mention, dans une bulle datée de 1160, d’un monastère de femmes à La Celle. D’autre part, en 1225, un acte de Raymond Bérenger, comte de Provence, nous apprend qu’il existait alors à La Celle un couvent de femmes dans lequel s’était retirée sa mère.
Cette église fut vendue en 1797 comme bien national. Le curé de l’époque, l’abbé Brun, la racheta pour en faire l’église paroissiale, car l’église d’alors, Saint-Jean-l’ Évangéliste était dans un complet état de délabrement. Depuis lors, l’église Sainte-Marie est devenue l’église paroissiale du lieu. Le curé y fit transporter tout ce qui se trouvait dans cette ancienne église qu’on abandonna. L’église des Bénédictines est encore admirablement conservée. Elle n’a qu’une seule nef, qui est divisée en trois travées, formées par des arcades prises dans le mur. Avec ses pierres appareillées, de diverses façons, grand, moyen et petit appareil, elle apparaît comme un monument représentant bien ce XIIe siècle où elle fut construite.
La voûte à berceau a son arc légèrement brisé. Elle est renforcée par des arcs doubleaux reposant sur des pilastres. Elle retombe sur un cordon qui court autour de la nef. Cette nef est éclairée du côté du sud par deux fenêtres cintrées et par une fenêtre cintrée au-dessous de laquelle on voit les restes d’une voûte ogivale, qui faisait partie d’un avant-corps bâti à la porte du monastère.
C’est à travers les restes de cette voûte qu’on a ouvert la porte actuelle d’allure bien modeste avec son linteau de pierre. C’est par son seuil qu’on accède à la nef. La façade est surmontée d’un campanile de construction moderne, au sommet duquel une cage de fer ouvragée porte la cloche de l’horloge.
Le chevet est plat. Une sorte d’oculus le perce très haut au-dessus du sanctuaire.
Contre un pilier est suspendu un véritable objet d’art, vénérable à plus d’un titre : c’est un Christ sculpté dans le bois, portant sur tout son corps un réalisme effrayant. On lui assigne diverses dates : XI siècle d’après Viollet-le-Duc, XVe siècle, d’après d’autres.
En 1889, les services des Beaux Arts classèrent monuments historiques cette église et les bâtiments de l’ancien monastère. Ajoutons que le Christ dont nous avons parlé a fait lui aussi l’objet d’un classement de la part de cette administration. La nef de cette ancienne église monastique contient aussi des objets d’art dignes d’être notés : le tableau du maître-autel, le tableau de l’autel de la Croix (XVe siècle) et la cuve baptismale.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 03

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

Nouveau mots-clés

I agree with terms of use and I accept to free my contribution under the licence CC BY-SA.