Notre-Dame
Contenu
Commune, lieu-dit
Fox-Amphoux
Nom du clocher
Notre-Dame
Patron
Saint Blaise
Titulaire
Notre-Dame de l’Assomption
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef
- Voûte à berceau brisé avec doubleaux
- Chevet plat
- Chapelles s’ouvrant sur la nef
- Porte au midi plein cintre
- Construction en pierres de taille
- Orientée
- Clocher carré sur le porche
- Voûte à berceau brisé avec doubleaux
- Chevet plat
- Chapelles s’ouvrant sur la nef
- Porte au midi plein cintre
- Construction en pierres de taille
- Orientée
- Clocher carré sur le porche
Historique
- XIIIe siècle : la construction de l’église est attribuée aux Templiers de Saint-Maurice, qui ont fait l’acquisition de biens dans le Castrum
- 1411 : « Le livre Rouge » mentionne parmi les églises du diocèse, qui doivent une redevance en argent à l’évêque de Fréjus, l’église au hameau d’Amphoux
- 1411 : « Le livre Rouge » mentionne parmi les églises du diocèse, qui doivent une redevance en argent à l’évêque de Fréjus, l’église au hameau d’Amphoux
Oeuvres d'art / Particularités
- Un très ancien retable dans le chœur
- Un crucifix de facture ancienne
- Des statues et des bustes en bois doré
- Un crucifix de facture ancienne
- Des statues et des bustes en bois doré
Particularités :
- Un cadran solaire au milieu de la tour du clocher
- Un ex-voto qu’aurait placé à Notre Dame de Bon Secours, le conventionnel Barras
- Un cadran solaire au milieu de la tour du clocher
- Un ex-voto qu’aurait placé à Notre Dame de Bon Secours, le conventionnel Barras
Notice
L’église de ce village dédiée à Notre-Dame aurait été construite lors des débuts du XIIIe siècle par les Templiers de la maison de Saint-Maurice, qui avaient un établissement dans le Castrum. En 1411 , le Livre Rouge du diocèse de Fréjus mentionne l’église de Fox parmi celles qui devaient une redevance à l’évêque.
L’édifice ne comporte qu’une seule nef, qui à l’origine ne devait être qu’un simple rectangle.
Ce n’est que dans la suite des ans, que des chapelles assez profondes furent ouvertes à droite et à gauche de la nef. Pour creuser ces chapelles, on dut briser le cordon de pierre, qui court à la base de la voûte. Cette voûte est à berceau an arc brisé ; des arcs doubleaux la coupent retombant sur des pilastres. Le matériau employé est la pierre de taille d’appareil.
Quelques marches conduisent au chœur, simple quadrilatère que recouvre une voûte à croisée d’ogives dont les nervures sont reçues par des culs-de-lampe.
Il faut gravir quelques marches pour accéder au portail, lequel se présente au midi. Il est formé d’un arceau roman, non brisé, comme le demanderait l’architecture de l’édifice.
C’est au-dessus du porche que s’élève la tour massive du clocher que couronne la ferrure d’un léger campanile.
Des objets assez anciens se remarquent en cette église : un retable, qui est appliqué au mur du chevet ; un crucifix vraisemblablement du XVIIe siècle et diverses statues en bois doré. Rappelons que la paroisse possède l’ex-voto déposé à Notre-Dame de Bon-Secours par le conventionnel Barras, qui avait sa résidence dans la localité.
L’édifice ne comporte qu’une seule nef, qui à l’origine ne devait être qu’un simple rectangle.
Ce n’est que dans la suite des ans, que des chapelles assez profondes furent ouvertes à droite et à gauche de la nef. Pour creuser ces chapelles, on dut briser le cordon de pierre, qui court à la base de la voûte. Cette voûte est à berceau an arc brisé ; des arcs doubleaux la coupent retombant sur des pilastres. Le matériau employé est la pierre de taille d’appareil.
Quelques marches conduisent au chœur, simple quadrilatère que recouvre une voûte à croisée d’ogives dont les nervures sont reçues par des culs-de-lampe.
Il faut gravir quelques marches pour accéder au portail, lequel se présente au midi. Il est formé d’un arceau roman, non brisé, comme le demanderait l’architecture de l’édifice.
C’est au-dessus du porche que s’élève la tour massive du clocher que couronne la ferrure d’un léger campanile.
Des objets assez anciens se remarquent en cette église : un retable, qui est appliqué au mur du chevet ; un crucifix vraisemblablement du XVIIe siècle et diverses statues en bois doré. Rappelons que la paroisse possède l’ex-voto déposé à Notre-Dame de Bon-Secours par le conventionnel Barras, qui avait sa résidence dans la localité.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND