Saint-Laurent
Contenu
Commune, lieu-dit
Flayosc
Nom du clocher
Saint-Laurent
Patron
Saint Laurent
Titulaire
Saint Laurent
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef + bas côté
- Voûte romane à berceau
- Abside à pans voûtée d’ogives
- Clocher carré au chevet
- Voûte romane à berceau
- Abside à pans voûtée d’ogives
- Clocher carré au chevet
Historique
- Vers 1040 : construction de l’église
- 1062 : le prieuré de Saint-Laurent de Flayosc appartient aux religieux de Saint-Victor.
- 1095 : l’église est citée dans une bulle d’Urbain II.
- 1241 : il est fait mention de l’église Saint-Laurent de Flayosc dans un acte : Raymond Bérenger, évêque de Fréjus, est pris comme arbitre entre le commandeur des Templiers de Ruou et les seigneurs d’Aiguines ; cette entrevue a eu lieu dans l’église Saint-Laurent de Flayosc.
- 1650 : Mgr Zongo-Ondédei fait redorer le retable du maître-autel
- 1671 : d’importantes réparations sont faites à l’église
- 1748 : Girardin écrit dans sa Description du diocèse au sujet de cette église : « l’église paroissiale est grande, de pierres de taille, large, élevée et proprement réparée. »
- 1935 : "la vieille église, édifice triste et sans grâce, qui semble porter le deuil éternel du château à qui elle s’accotait »
- 1062 : le prieuré de Saint-Laurent de Flayosc appartient aux religieux de Saint-Victor.
- 1095 : l’église est citée dans une bulle d’Urbain II.
- 1241 : il est fait mention de l’église Saint-Laurent de Flayosc dans un acte : Raymond Bérenger, évêque de Fréjus, est pris comme arbitre entre le commandeur des Templiers de Ruou et les seigneurs d’Aiguines ; cette entrevue a eu lieu dans l’église Saint-Laurent de Flayosc.
- 1650 : Mgr Zongo-Ondédei fait redorer le retable du maître-autel
- 1671 : d’importantes réparations sont faites à l’église
- 1748 : Girardin écrit dans sa Description du diocèse au sujet de cette église : « l’église paroissiale est grande, de pierres de taille, large, élevée et proprement réparée. »
- 1935 : "la vieille église, édifice triste et sans grâce, qui semble porter le deuil éternel du château à qui elle s’accotait »
Notice
L’église Saint-Laurent fut construite au milieu du XIe siècle. En 1062, elle figurait parmi les possessions de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. En 1241, l’évêque de Fréjus, Raymond Bérenger, qui avait été pris pour arbitre entre le commandeur des Templiers de Ruou et les seigneurs d’Aiguines, présidait cette entrevue sous ses voûtes.
Au cours des siècles, cette église fera l’objet de transformations qui modifieront son aspect primitif, notamment les travaux qui furent entrepris en 1671, au cours desquels fut édifié le bas côté.
L’édifice a sa nef couverte par une voûte à berceau, à la naissance de laquelle ont été ouvertes des fenêtres. Cette voûte est renforcée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres.
L’abside à trois pans qu’éclairent trois fenêtres est voûtée en croisée d’ogives, aux nervures reçues par des petits encorbellements. Le chœur est entièrement entouré de boiseries. Murs et voûtes sont en belles pierres de taille appareillées qu’on a malheureusement couverts d’un enduit.
La façade qu’étayent des contreforts avoisine les ruines du château et les quelques vestiges du vieux village. Elle est percée d’un oculus et s’ouvre d’une porte à l’encadrement de pierres à l’arceau en plein cintre.
Sur le côté de l’édifice s’élève un clocher carré que coiffe un campanile.
Au cours des siècles, cette église fera l’objet de transformations qui modifieront son aspect primitif, notamment les travaux qui furent entrepris en 1671, au cours desquels fut édifié le bas côté.
L’édifice a sa nef couverte par une voûte à berceau, à la naissance de laquelle ont été ouvertes des fenêtres. Cette voûte est renforcée par des arcs doubleaux retombant sur des pilastres.
L’abside à trois pans qu’éclairent trois fenêtres est voûtée en croisée d’ogives, aux nervures reçues par des petits encorbellements. Le chœur est entièrement entouré de boiseries. Murs et voûtes sont en belles pierres de taille appareillées qu’on a malheureusement couverts d’un enduit.
La façade qu’étayent des contreforts avoisine les ruines du château et les quelques vestiges du vieux village. Elle est percée d’un oculus et s’ouvre d’une porte à l’encadrement de pierres à l’arceau en plein cintre.
Sur le côté de l’édifice s’élève un clocher carré que coiffe un campanile.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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