Notre-Dame de l’Assomption
Contenu
Commune, lieu-dit
Flassans
Nom du clocher
Notre-Dame de l’Assomption
Patron
Saint Bernard
Titulaire
Notre-Dame de l’Assomption
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs voûtées d’arêtes
- Abside en hémicycle
- Façade précédée d’une terrasse
- 3 portes plein cintre
- Style roman
- Clocher carré au chevet
- Abside en hémicycle
- Façade précédée d’une terrasse
- 3 portes plein cintre
- Style roman
- Clocher carré au chevet
Historique
- Xe : église primitive dans les ruines du vieux village
- XVe : les Cisterciens du Thoronet font bâtir l’église de Notre-Dame des Salles. Cela d’après les déclarations de plusieurs curés du XVIIIe et XIXe siècles
- 1870 : construction de la nouvelle église
- 1871 : bénédictions de l’église par Mgr Jordany
- XVe : les Cisterciens du Thoronet font bâtir l’église de Notre-Dame des Salles. Cela d’après les déclarations de plusieurs curés du XVIIIe et XIXe siècles
- 1870 : construction de la nouvelle église
- 1871 : bénédictions de l’église par Mgr Jordany
Notice
Elle est toujours debout la vénérable église Notre-Dame à la façade gothique, qui aurait été construite au XVe siècle par les Cisterciens du Thoronet. Son vocable était Notre-Dame des Salles. Elle servit d’église paroissiale jusqu’en 1871, date d’entrée en service de la nouvelle église.
Dans la dernière moitié du XIXe siècle, on avait projeté d’édifier une église plus vaste et plus rapprochée des maisons. Ce projet fut mis en exécution, mais les murs étaient à peine sortis de terre que des difficultés financières jointes à celles qui affectaient les plans firent arrêter les travaux.
Pendant quelques années, le chantier fut délaissé. Cet abandon peinait vivement la population, qui demandait que l’entreprise fut poursuivie. C’est ainsi qu’aux débuts de 1870, la municipalité fit appel à l’architecte Revoil, qui prit en mains l’œuvre commencée. Celui-ci transformant le plan primitif, qui dépassait les possibilités de la commune, mena si bien son affaire que tout était terminé dans le courant de 1871 et que Mgr Jordany pouvait le 24 octobre de la même année la bénir solennellement. Le plan primitif comportait une église de style gothique ; c’est une église se style roman qui se dressa : long vaisseau à trois nefs voûtées d’arêtes aux arcs reçus par des pilastres. Ces nefs communiquent entre elles par des arcades dont les arcs en plein cintre reposent sur des chapiteaux coiffant des fûts de colonnes.
Dans chaque travée, des fenêtres géminées ont été ouvertes, qui dispersent une lumière abondante.
La grande nef se termine par une abside arrondie que des fresques décorent sur toute sa surface.
Au chevet s’élève un haut clocher carré, qui est couvert par une toiture pyramidale. Une élégante façade, précédée d’une étroite terrasse, donne passage à trois portes aux voussures reposant sur des colonnes.
Dans la dernière moitié du XIXe siècle, on avait projeté d’édifier une église plus vaste et plus rapprochée des maisons. Ce projet fut mis en exécution, mais les murs étaient à peine sortis de terre que des difficultés financières jointes à celles qui affectaient les plans firent arrêter les travaux.
Pendant quelques années, le chantier fut délaissé. Cet abandon peinait vivement la population, qui demandait que l’entreprise fut poursuivie. C’est ainsi qu’aux débuts de 1870, la municipalité fit appel à l’architecte Revoil, qui prit en mains l’œuvre commencée. Celui-ci transformant le plan primitif, qui dépassait les possibilités de la commune, mena si bien son affaire que tout était terminé dans le courant de 1871 et que Mgr Jordany pouvait le 24 octobre de la même année la bénir solennellement. Le plan primitif comportait une église de style gothique ; c’est une église se style roman qui se dressa : long vaisseau à trois nefs voûtées d’arêtes aux arcs reçus par des pilastres. Ces nefs communiquent entre elles par des arcades dont les arcs en plein cintre reposent sur des chapiteaux coiffant des fûts de colonnes.
Dans chaque travée, des fenêtres géminées ont été ouvertes, qui dispersent une lumière abondante.
La grande nef se termine par une abside arrondie que des fresques décorent sur toute sa surface.
Au chevet s’élève un haut clocher carré, qui est couvert par une toiture pyramidale. Une élégante façade, précédée d’une étroite terrasse, donne passage à trois portes aux voussures reposant sur des colonnes.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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