Archives numériques de Fréjus-Toulon

Esparron

Notre-Dame

Notre-Dame

Notre-Dame de l’Assomption

Ancien diocèse d'Aix

Eglise

- 2 nefs
- Voûte à berceau
- Chevet plat
- Chapelle débouchant sur la grande nef
- Porte plein cintre
- Clocher carré, trapu, accotant la sacristie

- XIe : construction sous le château d’une église paroissiale dédiée à saint Jacques
- 1605 : commencement des travaux de l’église actuelle, terminés en 1621
- 1618 : construction du clocher
- 1660 : construction dans l’église de la chapelle Saint-Joseph
- 1682 : mise en place de l’autel-retable en bois doré, que l’on voit encore de nos jours
- 1745 : construction du presbytère à côté de l’église
- 1771 : construction dans l’église de la chapelle Saint-Eloi
- 1830 : le tableau du maître-autel acquis par souscription publique est mis en place.
- 1912 : le maître-autel est classé monument historique.

- Maître-autel et son retable (XVIIe) – classé
- Statue de la Vierge (XVIe) – classé
- Tableau du Rosaire (XVIIe)
- Autel en marbre (XVIIIe)
- Tableau daté de 1720
- Tableau de saint Antoine
- Tableau de saint Honorat
- Bénitier daté de 1674
- Reliquaires

Une église paroissiale dédiée à Saint Jacques existait déjà au XIe siècle. Elle était située au sud-ouest sur le flanc du rocher dominé par le château. Ce qui en restait a disparu au siècle dernier. Cette église était exiguë et d’un accès difficile ; il fut décidé au commencement du XVIIe siècle d’en construire une autre sur un emplacement plus accessible. Les travaux, qui commencèrent en 1605, ne furent terminés qu’en 1621. Cette nouvelle église n’avait alors qu’une nef, avec la chapelle seigneuriale du côté de l’Évangile. Plus tard on édifia les trois chapelles, qui forment la nef latérale du midi (milieu du XVIIe siècle). Dès lors l’édifice se présentait comme il est de nos jours ; l’édifice trapu dont la voûte à arêtes repose sur d’épais piliers. Sa façade donnant sur une placette est toute simple avec sa porte sans ornement.
Le chœur est riche d’un maître-autel avec retable en bois doré, véritable œuvre d’art du XVIIe siècle. Sur son gradin se détachent les statuettes de saint Jean-Baptiste et de saint Jacques ; sur la porte du tabernacle, celle du Sauveur. Le tabernacle est couronnée d’une gloire, qui est une œuvre délicatement travaillée.
Avec le maître-autel, l’administration des Beaux-Arts a classé une statue de la Vierge datant du XVIe siècle, le tableau du Rosaire (XVIIe) et un autel en marbre du XVIIIe.
Cependant d’autres œuvres méritent l’attention comme ce tableau daté de 1720, représentant toute une famille ; une toile représentant saint Antoine, ermite, datée de 1616 ; une autre de saint Honorat signé Achard 1787 ; un bénitier portant le millésime de 1674 et enfin quelques curieux reliquaires.

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

FR AEC 83 / 1F 03

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