Sainte-Philomène
Contenu
Commune, lieu-dit
Comps
Nom du clocher
Sainte-Philomène
Patron
Saint Didier
Titulaire
Sainte Philomène
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 1 nef & 2 chapelles latérales formant la croix
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 5 pans
- Portail ogival
- Clocheton sur la façade
- Voûte à croisées d’ogives
- Abside à 5 pans
- Portail ogival
- Clocheton sur la façade
Historique
- 1180 : l’église Saint-André est donnée au prévôt du chapitre de Fréjus.
- 1761 : la foudre tombe sur l’église Saint-André sans faire de mal à personne.
- 1855 : comme les habitants désertent de plus en plus le haut village pour s’établir dans le bas pays, le service paroissial se fait dans la chapelle que les Pénitents avaient en 1708.
- 1885 : cette chapelle devenue insuffisante pour contenir les fidèles, on prolongera la chapelle par les bras du transept et le sanctuaire.
- 1890 : consécration de l’église le 11 mai par Mgr Oury
- 1761 : la foudre tombe sur l’église Saint-André sans faire de mal à personne.
- 1855 : comme les habitants désertent de plus en plus le haut village pour s’établir dans le bas pays, le service paroissial se fait dans la chapelle que les Pénitents avaient en 1708.
- 1885 : cette chapelle devenue insuffisante pour contenir les fidèles, on prolongera la chapelle par les bras du transept et le sanctuaire.
- 1890 : consécration de l’église le 11 mai par Mgr Oury
Oeuvres d'art / Particularités
- Tableau de « la vision de saint Dominique » - classé
- 5 plateaux de quêtes en cuivre (XVIIe) – classé
- Tableau de l’Assomption attribué par erreur à Comps du Var alors qu’il était destiné à Comps du Gard
- 5 plateaux de quêtes en cuivre (XVIIe) – classé
- Tableau de l’Assomption attribué par erreur à Comps du Var alors qu’il était destiné à Comps du Gard
Notice
L’église Sainte-Philomène remplaça au siècle dernier l’église Saint-André, d’accès malaisé. Au début du XIXe siècle, les habitants ayant délaissé le rocher où s’étalait le vieux village et son château en ruine, vinrent s’établir au bord de la route, au bas du pays. Cette migration fit aussitôt abandonner l’antique église pour une chapelle de Pénitents édifiée en 1703 et placée sous le vocable de Notre-Dame de Miséricorde.
La vénérable église Saint-André, qu’on trouve mentionnée en 1180 comme prébende du prévôt du chapitre, passait donc à l’état de simple chapelle. Cet édifice est remarquable par son appareillage de pierres et par sa voûte lombarde semblable à celle de la cathédrale de Fréjus. La chapelle Notre-Dame de Miséricorde servit alors d’église paroissiale à partir de 1855. Mais ne pouvant suffire à contenir les fidèles, qui étaient alors nombreux, on décidait de transformer cette petite nef en un église plus vaste. Ce projet eut son exécution en 1885 ; l’édifice était alors prolongé par les bras du transept et la partie où se situe le sanctuaire. Mgr Oury venait le 11 mai consacrer la nouvelle église.
Ce vaisseau qui ne compte qu’une nef à la forme d’une croix ; il porte une voûte à croisée d’ogives. L’abside, qui a 5 pans, est assez vaste ; le plan central, derrière le maître-autel, a reçu une armoire servant à renfermer les reliquaires. La façade, qui s’ouvre d’un porche ogival est surmonté d’un clocheton à baie unique. La nef renferme un grand tableau du XVIIe siècle, représentant la vision de saint Dominique. Une autre toile, qui lui fait face, représente l’Assomption de la Sainte Vierge : c’est une œuvre du siècle dernier. Elle fut attribuée par erreur à Comps du Var alors qu’elle était destinée à Comps du Gard.
Les murs de la sacristie portent cinq bassins de quête, en cuivre des XVIe et XVIIe siècles.
L’administration des Beaux-Arts a classé le tableau de la vision de saint Dominique et les cinq bassins de quête.
La vénérable église Saint-André, qu’on trouve mentionnée en 1180 comme prébende du prévôt du chapitre, passait donc à l’état de simple chapelle. Cet édifice est remarquable par son appareillage de pierres et par sa voûte lombarde semblable à celle de la cathédrale de Fréjus. La chapelle Notre-Dame de Miséricorde servit alors d’église paroissiale à partir de 1855. Mais ne pouvant suffire à contenir les fidèles, qui étaient alors nombreux, on décidait de transformer cette petite nef en un église plus vaste. Ce projet eut son exécution en 1885 ; l’édifice était alors prolongé par les bras du transept et la partie où se situe le sanctuaire. Mgr Oury venait le 11 mai consacrer la nouvelle église.
Ce vaisseau qui ne compte qu’une nef à la forme d’une croix ; il porte une voûte à croisée d’ogives. L’abside, qui a 5 pans, est assez vaste ; le plan central, derrière le maître-autel, a reçu une armoire servant à renfermer les reliquaires. La façade, qui s’ouvre d’un porche ogival est surmonté d’un clocheton à baie unique. La nef renferme un grand tableau du XVIIe siècle, représentant la vision de saint Dominique. Une autre toile, qui lui fait face, représente l’Assomption de la Sainte Vierge : c’est une œuvre du siècle dernier. Elle fut attribuée par erreur à Comps du Var alors qu’elle était destinée à Comps du Gard.
Les murs de la sacristie portent cinq bassins de quête, en cuivre des XVIe et XVIIe siècles.
L’administration des Beaux-Arts a classé le tableau de la vision de saint Dominique et les cinq bassins de quête.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND