Saint-Sauveur
Contenu
Commune, lieu-dit
Cogolin
Nom du clocher
Saint-Sauveur
Patron
Saint Maur
Titulaire
Saint Sauveur
Détachement ou ancien ressort
Ancien diocèse de Fréjus
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 2 nefs + 3 travées
- Grande nef : voûte à plein cintre, en berceau
- Bas-côté : voûte d’arêtes
- Abside en cul-de-four
- Façade avec portail surmonté d’un archivolte
- Clocher carré sur le chevet
- Dimensions : 27 mètres 50 de longueur
- Particularité : sur la façade d’une chapelle latérale, on voit un cadran solaire portant cette inscription en langue provençale : « Passan, et tu passaras. »
- Grande nef : voûte à plein cintre, en berceau
- Bas-côté : voûte d’arêtes
- Abside en cul-de-four
- Façade avec portail surmonté d’un archivolte
- Clocher carré sur le chevet
- Dimensions : 27 mètres 50 de longueur
- Particularité : sur la façade d’une chapelle latérale, on voit un cadran solaire portant cette inscription en langue provençale : « Passan, et tu passaras. »
Historique
- XVe : l’église paroissiale primitive est sise dans l’ancienne enceinte – a disparu au profit de Saint-Sauveur
- 1087 : il y avait un prieuré dans la plaine, qui était dédié au Saint Sauveur. C’était la grande nef de l’église actuelle, qui devait devenir l’église paroissiale à la place de Saint-Etienne, abandonnée en 1526 parce que menaçant de tomber en ruines.
- 1526 : commencement des travaux de la nouvelle église paroissiale.
- 1548 : le 3 août , l’évêque Barthémely Portalenque, remplaçant l’évêque de Fréjus procède à la consécration de l’église restaurée.
- 1087 : il y avait un prieuré dans la plaine, qui était dédié au Saint Sauveur. C’était la grande nef de l’église actuelle, qui devait devenir l’église paroissiale à la place de Saint-Etienne, abandonnée en 1526 parce que menaçant de tomber en ruines.
- 1526 : commencement des travaux de la nouvelle église paroissiale.
- 1548 : le 3 août , l’évêque Barthémely Portalenque, remplaçant l’évêque de Fréjus procède à la consécration de l’église restaurée.
Oeuvres d'art / Particularités
- Retable à trois panneaux peint en 1540 par Hurlupin
- Maître-autel en marbre provenant d’une chapelle de Pénitents à Saint-Tropez
- Statue en bois doré de la Vierge
- Maître-autel en marbre provenant d’une chapelle de Pénitents à Saint-Tropez
- Statue en bois doré de la Vierge
Notice
L’église actuelle est dédiée à la Transfiguration du Sauveur. A l’origine, elle était chapelle d’un prieuré qui fut fondé en 1010 par Bellielde, fille du vicomte de Marseille. Cette église primitive était située sur le monticule qui porte sur son versant est, la chapelle Saint-Roch. Le titulaire en était saint Etienne, premier martyr. Au XVIe siècle, l’édifice menaçant de tomber en ruines et de plus son exiguïté demandait un agrandissement. On profita alors de l’existence de l’église Saint-Sauveur construite en 1087, qui se dressait au bas de la colline, pour abandonner l’église Saint-Etienne et faire de Saint-Sauveur la nouvelle église paroissiale.
En 1526, on remit en état l’unique nef de ce sanctuaire et en 1540, on y ajouta une autre nef pour que l’édifice soit en mesure de recevoir les fidèles devenus trop nombreux.
Quelques années après les travaux, le 3 août 1548, Mgr Portalenque remplaçant l’évêque de Fréjus, procédait à la consécration de cette église. Le nouvel édifice comprenait la grande nef de l’ancienne église du prieuré et un collatéral ajouté ensuite. Celui-ci est voûté d’arêtes. La façade, que troue un œil de bœuf, s’ouvre d’une porte à laquelle on accède par un escalier de plusieurs marches. Son portail est surmonté d’un archivolte reposant sur de petits encorbellements décorés chacun d’un écusson. Un clocher carré, massif et trapu jouxte l’édifice. Il est coiffé d’un toit à quatre pentes. L’administration des Beaux-Arts a classé quelques œuvres remarquables, qui ornent cette église ; un retable de Saint-Antoine et trois toiles de Hurlupin datant de 1540.
En 1526, on remit en état l’unique nef de ce sanctuaire et en 1540, on y ajouta une autre nef pour que l’édifice soit en mesure de recevoir les fidèles devenus trop nombreux.
Quelques années après les travaux, le 3 août 1548, Mgr Portalenque remplaçant l’évêque de Fréjus, procédait à la consécration de cette église. Le nouvel édifice comprenait la grande nef de l’ancienne église du prieuré et un collatéral ajouté ensuite. Celui-ci est voûté d’arêtes. La façade, que troue un œil de bœuf, s’ouvre d’une porte à laquelle on accède par un escalier de plusieurs marches. Son portail est surmonté d’un archivolte reposant sur de petits encorbellements décorés chacun d’un écusson. Un clocher carré, massif et trapu jouxte l’édifice. Il est coiffé d’un toit à quatre pentes. L’administration des Beaux-Arts a classé quelques œuvres remarquables, qui ornent cette église ; un retable de Saint-Antoine et trois toiles de Hurlupin datant de 1540.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND