Notre-Dame de l’Assomption

Contenu

Commune, lieu-dit

Callian

Nom du clocher

Notre-Dame de l’Assomption

Patron

Sainte Maxime
Saint Donat

Titulaire

Notre-Dame de l’Assomption

Détachement ou ancien ressort

Ancien diocèse de Fréjus

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- 1 nef entourée de chapelles
- Voûte d’arêtes
- Abside à pans
- Clocher carré au chevet

Historique

- 1394 : l’église du village est incendiée par les bandes de Raymond de Turenne
- 1397 : une église est construite. Elle servira de chapelle de Pénitents quand on aura édifié l’église actuelle. De nos jours, elle sert de salle de fêtes.
- 1547 : les reliques de sainte Maxime sont rendues à Callian
- 1685 : on construit une nouvelle église, qui est celle d’aujourd’hui
- 1696 : le clocher est recouvert de briques.
- 1721 : acquisition de la châsse contenant les reliques de sainte Maxime
- 1854 : on place le maître-autel actuel

Oeuvres d'art / Particularités

- Châsse de sainte Maxime (1721)
- Toile attribuée à Van Loo
- Angelots de l’école de Puget
- Statues de sainte Maxime et de saint Donat
- Bénitier creusé dans une pierre tumulaire romaine

Notice

L’église actuelle fut construite en 1686 et dédiée comme les deux précédentes à l’Assomption de la Vierge. Déjà en 1040 paraît une église au sujet de laquelle Victorins et Lériniens transigeaient ; elle fut incendiée en 1391 par les bande de Raymond de Turenne. Le village s’étant alors bâti à l’emplacement actuel, on y édifia en 1397 une église, mais qui fut trop exiguë au XVIIe siècle. On en fit alors une chapelle de Pénitents, qui de nos jours a été désaffectée.
L’église actuelle est un vaste et clair vaisseau ne comportant qu’une seule nef, laquelle est bordée de chapelles : cette nef est voûtée d’arêtes et la voûte tombe sur des minces pilastres. La nef est entourée par une corniche au dessus de laquelle s'ouvre à chaque travée une fenêtre.
L’abside qui est à trois pans abrite un chœur entouré de boiseries et un autel qui y fut placé en 1854.
La façade ouvre son portail sur une place. Au chevet s’élève un clocher coiffé d’une flèche faite de briques vernissées. A l’intérieur, l’attention est attirée par un bénitier qui n’est autre qu’une ancienne pierre tumulaire ; puis par les statues de saint Donat et de sainte Maxime qui sont les patrons de la paroisse ; une toile attribuée à Van Loo et des angelots de l’école de Puget ; enfin une châsse fort curieuse contenant les reliques de sainte Maxime. Cette châsse fut acquise en 1721. Quant aux reliques de sainte Maxime, qui avaient été à Fréjus au temps des guerres de la fin du XIVe siècle, elles furent récupérées en 1517 par la paroisse de Callian.
Garcin écrivait dans son « Dictionnaire historique de la Provence » qu’il avait fait transporter dans le sanctuaire de l’église, deux pierres tumulaires gallo-romaines pour servir de crédences, mais une de ces pierres aurait été transformée en bénitier, quant à l’autre elle aurait été transportée à l’Hôtel de ville.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 03

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

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