Saint-Trophyme
Contenu
Commune, lieu-dit
Bormes
Nom du clocher
Saint-Trophyme
Patron
Saint Clair
Saint Trophyme
Titulaire
Ancien diocèse de Toulon
Eglise ou chapelle
Eglise
Brève description de la construction
- 3 nefs + 3 travées
- Voûte d’arêtes
- Chevet plat
- Portail roman avec entablement
- Clocher placé à gauche du chevet
- Particularité : cadran solaire sur la façade avec cette devise : « Ab hora diei ad horam Dei »
- Voûte d’arêtes
- Chevet plat
- Portail roman avec entablement
- Clocher placé à gauche du chevet
- Particularité : cadran solaire sur la façade avec cette devise : « Ab hora diei ad horam Dei »
Historique
- 1537 : ouverture des premiers registres paroissiaux
- 1771 : l’ancienne église paroissiale menace de tomber en ruines. Le 3 novembre, le conseil communal décide d’en faire construire une nouvelle.
- 1775 : le 2 juillet, bénédiction de la première pierre de l’église paroissiale
- 1783 : bénédiction de la nouvelle église
- 1889 : restauration de l’église paroissiale
- 1771 : l’ancienne église paroissiale menace de tomber en ruines. Le 3 novembre, le conseil communal décide d’en faire construire une nouvelle.
- 1775 : le 2 juillet, bénédiction de la première pierre de l’église paroissiale
- 1783 : bénédiction de la nouvelle église
- 1889 : restauration de l’église paroissiale
Notice
L’église est dédiée à saint Trophyme, comme l’était l’ancienne. Cette dernière est souvent citée dans les actes : en 1268, elle devient une prébende du chapitre de Toulon et en 1433, l’évêque Draconis, qui était originaire de Bormes, voulut y être enseveli.
En 1771, cette église, qui était à proximité du château menaçait de tomber en ruines.
Il fallut alors envisager d’en construire une nouvelle. Les travaux ne commencèrent qu’en 1775 ; ils durèrent jusqu’en 1783 ; l’église était alors bénite le 12 janvier. En 1789, l’édifice devait faire l’objet d’une restauration qui le mit en son état actuel. La nouvelle église comprenait une grande nef que coupaient cinq travées et deux collatéraux. Ces trois nefs sont voûtées d’arêtes aux arcs en plein cintre reposant sur des piliers carrés ; les arceaux des arcades qui font communiquer les nefs entre elles, sont aussi à plein cintre. Le chevet au mur plat termine la grande nef. Ce chevet est accoté par un curieux clocher que coiffe une toiture à deux pentes. La façade aux pierres apparentes, mais mal appareillées, se tourne sur une placette. Elle s’ouvre d’une porte que surmonte un entablement avec un fronton circulaire ; cet entablement repose sur deux pilastres qui encadrent le portail à plein cintre. Trois fenêtres cintrées ajoutent leur lumière à celle que laissent passer les autres baies de la nef. La façade, qui est en accolade, porte à droite du portail un cadran solaire, qui a cette devise ; « Ab hora diei, ad horam Dei » - « De l’heure du jour à l’heure de Dieu ».
En 1771, cette église, qui était à proximité du château menaçait de tomber en ruines.
Il fallut alors envisager d’en construire une nouvelle. Les travaux ne commencèrent qu’en 1775 ; ils durèrent jusqu’en 1783 ; l’église était alors bénite le 12 janvier. En 1789, l’édifice devait faire l’objet d’une restauration qui le mit en son état actuel. La nouvelle église comprenait une grande nef que coupaient cinq travées et deux collatéraux. Ces trois nefs sont voûtées d’arêtes aux arcs en plein cintre reposant sur des piliers carrés ; les arceaux des arcades qui font communiquer les nefs entre elles, sont aussi à plein cintre. Le chevet au mur plat termine la grande nef. Ce chevet est accoté par un curieux clocher que coiffe une toiture à deux pentes. La façade aux pierres apparentes, mais mal appareillées, se tourne sur une placette. Elle s’ouvre d’une porte que surmonte un entablement avec un fronton circulaire ; cet entablement repose sur deux pilastres qui encadrent le portail à plein cintre. Trois fenêtres cintrées ajoutent leur lumière à celle que laissent passer les autres baies de la nef. La façade, qui est en accolade, porte à droite du portail un cadran solaire, qui a cette devise ; « Ab hora diei, ad horam Dei » - « De l’heure du jour à l’heure de Dieu ».
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
CC BY-NC-ND