Notre-Dame de Montaigu
Contenu
Commune, lieu-dit
Bargemon
Nom du clocher
Notre-Dame de Montaigu
Eglise ou chapelle
Chapelle
Notice
Cette chapelle fut construite en 1609 par une confrérie de Pénitents et placée alors sous le vocable de l’Annonciation. Le 14 mars 1635, le Père Sébastien Gache, originaire du lieu, apporta une statuette qui provenait de Montaigu en Belgique. Il en fit don aux Pénitents. Le 17 mars, un événement miraculeux dû à la statue se produisit : vision et guérison d’une dame Caille. Le bruit de ce fait extraordinaire s’étendit dans les environs. Le 24 mars, Mgr de Camelin, évêque de Fréjus, venait à Bargemon constater le miracle et placer solennellement la statuette dans la chapelle des Pénitents, qui prenait dés lors le vocable de Notre-Dame de Montaigu.
Des religieux Augustins furent appelés l’année suivante pour être les gardiens du sanctuaire. Ils y demeurèrent jusqu’à la Révolution. Pendant la tourmente, la messe ne cessa d’y être célébrée, plus ou moins clandestinement. En 1794, un serrurier du nom de Joseph Aubin, déroba la statue au milieu des objets de valeurs réunis pour être mis en vente.
En 1802, la paix religieuse étant revenue, il rendit la statue. La population se cotisa alors pour acheter une sorte de reliquaire afin de l’y enfermer. La chapelle, qui avait été vendue comme bien national, fut acquise par un tiers au nom de plusieurs souscripteurs, qui la rendirent au culte au début du XIXe siècle.
L’édifice est composé d’une grande nef en berceau, d’une vingtaine de mètres de long et d’un bas-côté supportant une tribune.
Des religieux Augustins furent appelés l’année suivante pour être les gardiens du sanctuaire. Ils y demeurèrent jusqu’à la Révolution. Pendant la tourmente, la messe ne cessa d’y être célébrée, plus ou moins clandestinement. En 1794, un serrurier du nom de Joseph Aubin, déroba la statue au milieu des objets de valeurs réunis pour être mis en vente.
En 1802, la paix religieuse étant revenue, il rendit la statue. La population se cotisa alors pour acheter une sorte de reliquaire afin de l’y enfermer. La chapelle, qui avait été vendue comme bien national, fut acquise par un tiers au nom de plusieurs souscripteurs, qui la rendirent au culte au début du XIXe siècle.
L’édifice est composé d’une grande nef en berceau, d’une vingtaine de mètres de long et d’un bas-côté supportant une tribune.
Auteur
Chanoine Louis Malausse (1899-1976)
Cote
FR AEC 83 / 1F 03
Détenteur des droits
Archives diocésaines de Fréjus-Toulon
Licence
Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND
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