Archives numériques de Fréjus-Toulon

Aups

Assomption (L')

Saint Pancrace

Notre-Dame (l’Assomption)

Diocèse de Fréjus

Eglise

- 1 nef avec chapelles latérales
- Voûte à croisée d’ogives
- Chevet plat
- Portail Renaissance
- Clocher carré au chevet

- XIe siècle : une première église dédiée à Notre-Dame. Une maison s’élève sur son emplacement à l’angle de laquelle on a placé une statue de la Vierge, dite « Vierge du massacre », en souvenir de la mise à mort par les Huguenots de 120 habitants en 1574.
- 1489 : mise en chantier de l’église actuelle, qui sera achevée en 1503.
- 1499 : le chapitre des chanoines de Valmoisine est transféré dans la nouvelle église paroissiale, que le pape Alexandre VI vient d’ériger en collégiale.
- 1530 : le 17 novembre, l’église est consacrée.
- 1702 : au cours d’un violent orage, l’eau pénétra dans l’église jusqu’à hauteur de 10pieds, de sorte que les gens d’une noce, qui s’y trouvaient durent chercher refuge dans le clocher.
- 1861 : le 9 avril, Mgr Jordany, évêque de Fréjus, consacre le maître-autel.

- Une croix du XIVe siècle
- Un bras reliquaire du XVe siècle
- Un plateau de quête (XVIe siècle)
- Portes de l’ancienne sacristie (XVIe siècle)
- Toiles du XVIIe siècle (La Pentecôte, Scènes de la vie du Christ, l’Assomption de la Vierge)
- Panneaux peints du XVIIe siècle ( Le Jugement dernier)
- Statues du XVIIe siècle (une Vierge, un saint Joseph)
- Toile du XVIIe siècle (martyr de saint Barthélémy par Darret-Aix-1640)
- La chaire du XVIIe siècle
- Ciboire et calice du XVIIIe siècle
- Une chasuble et une chape rouge (XVIIe siècle)
- Une chasuble et une chape blanche (XVIIe siècle)

L’église paroissiale est dédiée, comme l’ancienne, à l’Assomption de Notre Dame. Mise en chantier en 1489, elle ne fut achevée qu’en 1503 et consacrée en 1530. Entre temps en 1499, une décision du pape Alexandre VI y transférait le chapitre de Valmoisine donnant à cette église le titre de collégiale.
Ce nouvel édifice remplaçait une église dont il ne reste plus rien. Sur son emplacement avait été bâtie une maison à l’angle de laquelle on creusa une niche, qui reçut une statue de la Vierge, en souvenir du massacre du 16 octobre 1574.
L’église actuelle est constituée par un grand vaisseau dans les murs duquel ont été ouvertes des chapelles. Chacune, à l’arceau ogival, possède un autel supportant un retable de valeur. L’unique nef est couverte par une voûte à croisée d’ogives, aux nervures reçues par de hautes et légères colonnes appuyées au mur. La nef se termine par un chevet plat, dont le mur est percé d’une grande et haute fenêtre ornée d’un vitrail. Le maître-autel est en marbre et le chœur est entouré de stalles aux belles boiseries. Les piliers, les arcs et les arceaux sont faits de pierres de taille. La façade que perce une large rosace, s’étale sur le cours ; elle s’ouvre d’un portail Renaissance au tympan marqué du blason de l’ancien chapitre mais aussi de l’inscription République Française. Accotant le chevet, se dresse un massif clocher carré, que coiffe un toit à quatre égouts.

Chanoine Louis Malausse (1899-1976)

FR AEC 83 / 1F 03

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