Sainte Marie-Madeleine

Contenu

Commune, lieu-dit

Artignosc

Nom du clocher

Sainte Marie-Madeleine

Patron

Saint Christophe

Titulaire

Saint Pierre et sainte Marie-Madeleine

Détachement ou ancien ressort

Diocèse de Riez

Eglise ou chapelle

Eglise

Brève description de la construction

- Dimensions : 20 mètres de long – 6 mètres de large
- 1 nef
- Voûte en berceau romain
- Bâtie en pierres de moyen appareil
- Orientée
- Clocher accotant la façade au Nord

Historique

- 1034 : Bertrand, évêque de Riez, avait donné l’église Sainte Marie-Madeleine à l’abbaye de Saint-Victor, pour y fonder un prieuré. Cette église est aussi connue pour être sous le vocable de Saint-Pierre et de Sainte Marie-Madeleine.
- 1113 : Le prieuré de Sainte Marie-Madeleine est dit être donné à Lérins.
- 1390 : Dévastation du village par les bandes de Raymond de Turenne.
- XVème siècle : une colonie génoise relève le village et l’église de ses ruines.
- 1638 : Agrandissement de l’église par la construction de la chapelle de la sainte Vierge.
- 1662 : Nouvel agrandissement par l’ouverture de la chapelle Saint-Clair.
- 1682 : Construction du clocher
- 1868 : Restauration et agrandissement
- 1931 : L’église menaçant de tomber en ruines doit être fermée jusqu’en 1933. On répare alors la voûte.
- 1969 : L’église s’étant dégradée, elle est réparée, sa restauration est inaugurée par Mgr Barthe.

Oeuvres d'art / Particularités

- Deux statuettes d’angelots

Notice

Cette église dédiée à sainte Marie-Madeleine est située non loin de l’ancien château. Elle tourne sa façade vers une petite place ornée d’une belle fontaine à l’eau jaillissante.
Cette église parait en l’an 1034 sous ce vocable. Elle sera maintes fois citée dans les premiers siècles de ce millénaire. Cependant l’édifice eut à souffrir des guerres de la fin du XIVème siècle. Le village ayant été vidé de ses habitants par la peste noire et la guerre de la succession de la reine Jeanne, l’église laissée à l’abandon tomba en ruine.
Vers la fin du XVème siècle, le seigneur fit appel à des colons génois pour repeupler le village ; c’est à cette époque que l’église fut relevée et remise en état.
Au cours des siècles qui suivirent, l’édifice sera agrandi : en 1638 par la construction de la chapelle de la Sainte Vierge ; en 1662, par celle de Saint-Clair.
En 1868, aura lieu un dernier agrandissement en même temps qu’une restauration. Ces derniers travaux n’ont pas empêché qu’au commencement du XXème siècle, l’église se trouva encore dans un état déplorable, au point qu’en 1931, la voûte menaçant de s’écrouler, on dut en interdire l’entrée. Ce ne sera qu’en 1933, après de sérieuses réparations, que les offices pourront être de nouveau y être célébrés.
Cette église a gardé les dispositions de sa construction primitive, entre autres son orientation. Sa nef est longue de 20 mètres ; elle est édifiée en pierres de moyen appareil ; sa voûte est en berceau renforcée par des arcs doubleaux.
Le clocher de forme carrée, coiffé d’un campanile en tuiles, fut élevé en 1632 ; il jouxte la façade au travers de laquelle s’ouvre une porte à l’encadrement de pierres, à plein cintre.
A l’intérieur, rien de remarquable à noter, sinon deux jolies statuettes d’angelots.

Auteur

Chanoine Louis Malausse (1879-1976)

Cote

FR AEC 83 / 1F 03

Détenteur des droits

Archives diocésaines de Fréjus-Toulon

Licence

Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification
CC BY-NC-ND

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